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  • Bangladesh : Mohammad Yunus va s'entourer de membres de la société civile dans son gouvernement

    Le prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus a prêté serment jeudi en tant que chef du gouvernement intérimaire au Bangladesh, où il doit mener "un processus démocratique" vers des élections après les 15 années de pouvoir de l'ex-Première ministre déchue, Sheikh Hasina. Pour former son gouvernement intérimaire, Yunus s’entoure de membres de la société civile, parfois issus de la contestation étudiante, et ce gouvernement va désormais devoir relever de nombreux défis, comme l’explique Léa Delfolie depuis Dacca, au Bangladesh, pour France 24.

  • Best Off 23/24 : Les démocraties et leurs ennemis Dominique Schnapper La bibliothèque de Telos 8 janvier 2024 Print Facebook Twitter LinkedIn Email

    La bibliothèque de Telos vient de s’enrichir de deux ouvrages importants écrits par Timothy Snyder, professeur à l’université de Yale, et Yascha Mounk, professeur à l’université Johns Hopkins, qui viennent d’être traduits en français[1]. Sur des sujets apparemment étrangers l’un à l’autre, ils concourent à nous faire penser avec justesse un monde en plein éclatement ainsi que le danger dans lequel se trouvent les démocraties. Notons que l’un et l’autre sont encore très proches de l’Europe, de son histoire, de sa culture et de ses drames et s’inquiètent de l’ignorance historique des jeunes générations américaines. La situation géopolitique est analysée par l’historien Timothy Snyder dans La Route pour la servitude, Russie, Europe, Amérique. La menace intérieure est identifiée par le politologue Yascha Mounk qui, dans Le Piège de l’identité, souligne la remise en cause du meilleur de la tradition d’origine européenne, l’esprit critique et la rationalité, par les différents courants du wokisme. Menace extérieure pour l’un, menace intérieure pour l’autre : les effets de ces deux menaces risquent de se conjuguer, ce qui ne manque pas d’inquiéter sur la capacité intellectuelle et politique des démocraties à se défendre contre les ennemis qui cherchent à l’abattre.

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  • Le Vent se léve - Jules Boykoff : « Les JO, c’est l’économie du ruissellement inversé »

    Pourquoi les Jeux Olympiques sont-ils devenus une force économique avant d’être un événement sportif ? Ancien athlète, le politiste Jules Boykoff montre que des processus d’accumulation du capital considérables se mettent en place dès lors qu’une ville organise des Jeux Olympiques de grande ampleur. Leur coût est systématiquement sous-évalué, l’espace public est militarisé, les équilibres sociaux déstabilisés, et les écosystèmes menacés. Pourquoi les villes continuent-elles alors de les organiser ? Entretien par Maud Barret Bertelloni, co-autrice avec Pauline Gourlet de Défaites vos Jeux ! paru aux éditions 369 (2024).

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  • Best Off 23/24 : Observatoire des inégalités - La loi immigration constitue un naufrage politique

    La loi sur l’immigration, même après la censure partielle du Conseil constitutionnel, constitue un tournant de notre histoire politique. Ceux qui l’ont votée devront en assumer la responsabilité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La France vit un tournant de son histoire. La loi sur l’immigration votée par le Parlement consacre l’emprise du Rassemblement national (RN) sur notre vie politique. Les parlementaires votent presque tous les deux ans une loi sur le sujet, mais jamais ils n’étaient allés aussi loin. Le Conseil constitutionnel a annulé un grand nombre d’articles de la loi, mais cela ne change rien : le mal politique est fait.

    Un certain nombre de groupes militants, soutenus par les moyens de lobbys néoconservateurs, déversent leur haine des étrangers sur les réseaux sociaux en surmédiatisant chaque fait divers. Quand on y réfléchit, le problème n’est pas vraiment là. Leurs troupes et leurs médias n’ont qu’une audience relativement limitée. CNews ne pèse guère face à TF1 ou à France 2. Les groupuscules d’extrême droite ne représentent rien en face des milliers de militants de tous bords au sein des associations qui aident les étrangers. Les manifestations contre la loi Darmanin ont été d’une ampleur incomparable à celles de l’extrême droite.

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  • Best Off 23/24 : Fondation Jean Jaurès, Bassem Asseh, Daniel Szeftel - La gauche et l’immigration. Retour historique, perspectives stratégiques

    La loi sur l’immigration de décembre 2023 marque un très important coup de barre à droite. Dans ce contexte, comment la gauche peut-elle peser sur le sujet ? Bassem Asseh, premier adjoint socialiste à la maire de Nantes et codirecteur de l’Observatoire de l’efficacité de l’action publique, et Daniel Szeftel, militant socialiste, analysent ses positions sur l’immigration tout au long du XXe siècle et proposent des pistes stratégiques.

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  • Best Off 23/24 : Observatoire des inégalités - Doit-on croire au mérite ?

    Nous avons besoin du concept de mérite pour définir les inégalités « justes ». Une notion à manier avec beaucoup de précautions tant elle est difficile à définir et mesurer. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    En attendant l’abondance pour tous (ou un autre principe d’organisation de la société), nos sociétés admettent qu’il est « juste » de partager la richesse en fonction de quelque chose qui ressemble à l’effort personnel. Sinon, personne ne voudrait faire d’efforts pour récolter sa part et il n’y aurait plus de production de richesses, donc plus rien à partager. On connaît ce raisonnement plein de bon sens, souvent mis en avant par ceux qui veulent moins de redistribution.

    L’inégalité peut être « juste » si elle correspond aux mérites individuels. « L’égalité arithmétique va à l’encontre de l’idée même de justice, dès lors que la diversité humaine est prise en compte : non pas seulement en termes d’effort, mais également de besoins, de désirs ou de handicaps », rappelle justement l’économiste Arnaud Lechevalier [1]. Un élève comprend facilement l’injustice qu’il y aurait à déterminer sa note à l’aide d’un dé, ou en jetant les copies dans un escalier et en les notant en fonction de la marche sur laquelle elles sont tombées.

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  • Best Off 23/24 : Le Vent se léve - Les divisions de Die Linke, signes d’une gauche allemande à la dérive

    En Allemagne, Die Linke, le parti de gauche radicale, est au bord de la rupture. Son ancienne figure de proue Sahra Wagenknecht, qui jouit d’une forte popularité, entend le quitter pour fonder son propre mouvement. Elle accuse Die Linke d’avoir versé dans une surenchère « sociétale ». Avec une stratégie consistant à s’appuyer sur la « société civile progressiste » (ONG écologistes, mouvements favorables à l’accueil des migrants, etc.) dont la « jeunesse » est le cœur de cible, le parti semble bien avoir abandonné ses racines populaires. Mais la stratégie de Wagenknecht, jamais avare d’une polémique contre la « culture woke », semble également fragile. Par Loren Balhorn, traduction Camil Mokaddem [1].

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  • Best Off 23/24 : Observatoire des inégalités - Comment répondre aux inégalités face à l’insécurité ?

    Selon leur milieu social, leur lieu de vie ou leur genre notamment, les Français sont inégaux face à l’insécurité. La réduction des écarts passe par une police plus proche du terrain et une amélioration de l’accès aux droits. Une proposition du chercheur en science politique Jacques de Maillard.

    La sécurité est l’une des conditions fondamentales de l’exercice des libertés individuelles et collectives. Reposant sur deux dimensions distinctes, un état objectif (être protégé) et une représentation que l’on en a (se sentir protégé), elle détermine le fait de vivre sereinement, chez soi d’abord mais aussi plus largement dans la rue et dans son quartier, ou encore de voyager ou d’occuper paisiblement les espaces publics. Cette sécurité n’est pas répartie également dans la population, et les populations défavorisées cumulent ici encore les difficultés. Appréhender de façon réaliste ces questions d’insécurité et d‘inégalités conduit à considérer que la sécurité est étroitement liée aux actions de prévention, d’accès aux droits, d’égalité du service public.

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  • Best Off 23/24 : Fondation Jean Jaurès, Jérôme Guedj - Loi immigration : préférence nationale et remise en cause des fondements de la Sécurité sociale

    La loi sur l’immigration votée en décembre 2023 prévoit qu’une grande partie des prestations sociales et l’APA soient soumises à une obligation de résidence de cinq ans en France ou à une durée d’activité professionnelle minimale. Jérôme Guedj, député et membre de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, et le Collectif République sociale décortiquent le contenu de cette loi qui s’attaque à ce qui est au cœur de notre pacte social : notre système de protection sociale.

    Depuis le 19 décembre 2023, commentaires et analyses se sont multipliés sur la loi immigration. Mais, pour l’essentiel, ils se sont focalisés sur la signification politique du vote. Pas sur le contenu de la loi. Et pour cause, jusqu’au bout, il a évolué dans le huis clos d’une commission mixte paritaire (CMP) et des pré-négociations dans le bureau de la Première ministre… Les sénateurs – à 19 h – comme les députés – à 21 h 30 – ont eu à se prononcer sur un texte définitivement écrit à 16 h et comportant près de… 90 articles ! Au passage, on ne peut que constater l’aberration de cette procédure parlementaire, qui aboutit, au final, à ce que la plupart des parlementaires soient contraints de se prononcer par un vote sur un texte qu’ils n’ont pas lu… Il est donc essentiel de décortiquer les articles, et notamment ceux qui introduisent le ferment de la préférence nationale dans notre système de protection sociale. Au mépris de son histoire et surtout de ses finalités.

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  • Best Off 23/24 : Fondation Jean Jaurès - Accéder aux services publics en milieu rural : les femmes en première ligne ?

    Principales usagères des services publics en milieu rural, les tâches domestiques et administratives leur incombant encore majoritairement, les femmes subissent les conséquences du manque d’effectifs, des fermetures et des réorganisations de certains services publics. Émilie Agnoux, co-fondatrice du think tank Le sens du service public, et Émilie Nicot, attachée principale dans la fonction publique, analysent comment la disparition des services publics en milieu rural aggrave les inégalités femmes-hommes et formulent six pistes d’action pour tenir compte des impacts genrés de l’action publique.

    Le service public est souvent l’objet de débats sur son efficience eu égard au niveau de dépense publique que nous y consacrons en France.

    Le manque d’effectifs, les fermetures et les réorganisations de certains services publics, plus spécifiquement en zones péri-urbaines et rurales, nous interrogent sur les conséquences pour les Françaises et les Français, et sur les éventuels impacts en matière d’égalité au regard de l’inégale répartition des rôles au sein de la société. En effet, les femmes continuent majoritairement à avoir la charge des tâches domestiques et administratives

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