Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Non Fiction - Y a-t-il des choses que l'argent ne devrait pas pouvoir acheter?

    Résumé : Enfin en traduction française le livre de Michael Sandel sur les limites morales du marché, qui a été un formidable succès de librairie à l'échelle mondiale.

    Imaginez que vous ayez les moyens de payer quelqu’un qui pourrait vous éviter de faire le pied de grue dans des bâtiments administratifs ou devant la billetterie d’un stade. Qu’y aurait-il de mal à recourir à ses services ? Si vous pouvez rétribuer un sans-abri pour qu’il attende à votre place, pourquoi quiconque se plaindrait de cette transaction profitant à tout le monde ? Et si vous préférez vendre votre billet plutôt que de l’utiliser vous-même, en empochant une plus-value de 10%, pourquoi devrait-on vous en empêcher ?

    A la réflexion, deux arguments peuvent même justifier que l’on fasse prévaloir dans ces cas-là la logique de marché : le premier renvoie au respect de la liberté individuelle, et le second à la maximisation du bien-être ou de l’utilité sociale. N’est-il pas légitime de dire, en effet, que tout individu devrait être libre d’acheter et de vendre ce qui lui plaît tant qu’il ne viole les droits de personne ? En outre, lorsqu’il est démontré que les échanges marchands bénéficient aux acheteurs et aux vendeurs à la fois, ne peut-on en conclure qu’ils sont synonymes de bien-être collectif, et donc parfaitement justifiés ?

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • OFCE - Pourquoi Bruxelles doit sanctionner la France et pourquoi la France doit désobéir par Henri Sterdyniak

    La France a signé le Pacte de Stabilité en 1997 et en 2005 puis le Traité budgétaire en 2012. Selon ces textes, le déficit public d’un pays de la zone euro ne doit pas dépasser les 3 points de PIB ; dès que le déficit public dépasse cette limite, le pays est soumis à la procédure de déficit excessif et doit revenir sous les 3% selon un calendrier accepté par la Commission.

    La France s’était engagée à revenir en dessous des 3% en 2012, puis en 2013 ; elle a obtenu, en juin 2013, la possibilité de reporter à 2015 le passage sous les 3%. Mais, selon le budget présenté fin septembre 2014, le déficit public de la France sera toujours de 4,3% du PIB en 2015 ; le passage sous les 3% est reporté à 2017.

    En décembre 2012, la France s’était engagée à faire un effort budgétaire de 3,2 points de PIB sur les trois années 2013-14-15 ; selon le nouveau budget, l’effort ne sera que de 1,4 point, soit de 1,1 point en 2013, 0,1 point en 2014, 0,2 point en 2015. Ainsi, la France ne fera même pas en 2014 et 2015 l’effort de 0,8 point de PIB auquel elle s’était engagée en juin 2013 ; elle ne fera pas non plus, durant ces 2 années, l’effort de 0,5 point de PIB, qui s’impose à tous les pays dont le déficit structurel est supérieur à 0,5 point de PIB.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________