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Budget, censure, LFI... L'interview d'Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
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La Vie des Idées - Enseignants : le grand déclassement ? par Géraldine Farges, sociologue, professeure des universités à l’université de Bourgogne, et Igor Martinache, politiste, maître de conférences à l’université Paris-Nanterre.
Le métier d’enseignant fait l’objet d’une forte perte d’attractivité, comme le montrent la baisse des candidatures aux concours de recrutement et la hausse des démissions. Ce nouvel ouvrage de la collection Puf/Vie des idées explore les multiples facteurs et les effets de ce déclin.
L’enseignement fait l’objet d’une forte perte d’attractivité, comme le suggèrent la baisse continue des candidatures aux concours de recrutement et la hausse tendancielle des démissions. Le temps où ces métiers étaient investis comme un sacerdoce semble révolu. Cet ouvrage propose d’explorer les différents facteurs et effets de cette érosion des corps enseignants, qui n’est pas propre à la France. Il invite ainsi à prêter attention non seulement aux rémunérations, mais aussi aux politiques de recrutement et de gestion des carrières enseignantes, aux transformations des conditions d’entrée dans le métier comme de son exercice quotidien, au sentiment de valorisation sociale ainsi qu’aux attitudes politiques. Sans perdre de vue que le milieu enseignant est touché par des évolutions sociales qui traversent également d’autres groupes professionnels.
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Revue de presse mise à jour du 27 janvier
A LA UNE
Les Echos - Budget : la discussion se tend entre le gouvernement et les socialistes
A quatre jours d'une commission mixte paritaire décisive, le gouvernement cherche toujours un accord avec le parti socialiste, qui estime que le compte n'y est pas. A la clé, le vote d'une probable motion de censure la première semaine de février.
Le compte à rebours a commencé. Au lendemain de l'adoption du projet de loi de finances pour 2025 au Sénat, les négociations battent leur plein en vue de la commission mixte paritaire (CMP) qui réunira jeudi prochain sept sénateurs et autant de députés. Le moment est crucial. Si un accord est trouvé en CMP, le PLF sera soumis au Sénat et à l'Assemblée, avec un probable recours au 49.3 dans cette dernière. Le gouvernement de François Bayrou fera alors l'objet d'une nouvelle motion de censure, trois semaines après l'échec de la première (les socialistes et le RN ne l'avaient pas votée). Pour éviter de chuter, le Premier ministre doit satisfaire aux revendications des socialistes (ou de leur majorité) sans perdre le soutien de la droite et du bloc central, le tout en maintenant sa trajectoire budgétaire (déficit de 5,4 % du PIB cette année) avec la promesse de ne pas augmenter les impôts pour les classes moyennes et populaires…
27 janvier
Invité ce dimanche 26 janvier sur BFMTV, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a confirmé que le budget tel qu'il a été voté par les sénateurs cette semaine ne pourrait qu'aboutir à un vote de censure de la part des députés socialistes.Pour Olivier Faure, "en l'état, le compte n'y est pas". Invité ce dimanche 26 janvier sur BFMTV, le premier secrétaire du Parti socialiste a prévenu que les socialistes voteraient la censure du gouvernement Bayrou si le budget présenté correspondait à la copie validée plus tôt cette semaine par les sénateurs.
GAUCHE•Au lieu d’un « combat entre un tyrannosaure et un diplodocus », le Premier secrétaire du PS veut « une gauche capable de se fédérer »26 janvier
Le sénateur socialiste de Saône-et-Loire Jérôme Durain, co-auteur d'un rapport sur l'état des prisons en France et sur la nécessité de mieux lutter contre le narcotrafic, défend une proposition de loi au Parlement. Texte qui fait écho aux violences urbaines de ce weekend à Mâcon.
21 janvier
L’ancien président, qui a accordé une interview à « La Tribune dimanche », s’est fait remonter les bretelles par une bonne partie des députés PS.
Des propos en apparence banals qui ont, en réalité, contribué à mettre le feu à gauche, et singulièrement au sein de son propre parti. « Ce n’est pas François Hollande qui dicte la stratégie du Parti socialiste. Il est paradoxal d’avoir à rappeler cela, en 2025, a fustigé la députée européenne Chloé Ridel sur BFMTV. Nous devons conserver un cap clair : le rassemblement de la gauche pour transformer radicalement la société ».
Face à la situation financière dégradée et au regard des défis écologiques, Joceran Gouy-Waz, normalien et agrégé de sciences économiques et sociales, propose dans cette note de l’Observatoire de l’économie de la Fondation une mise à contribution des retraités les plus favorisés à travers plusieurs mesures qui répondraient aux enjeux de justice sociale, environnementale et d’efficacité économique.
Introduction
La France se caractérise aujourd’hui par une situation financière dégradée1 alors que les grandes transformations en cours, principalement écologique et démographique, impliquent des besoins de financement accrus dans les années qui viennent2. Nous soutenons dans cette note qu’une mise à contribution accrue des retraités les plus favorisés constitue la mesure la plus pertinente, à la fois en termes de justice sociale et d’efficacité économique, pour rétablir une trajectoire soutenable sans obérer nos chances de relever les grands défis économiques à venir.
20 janvier
Le Figaro - Jean-Luc Mélenchon n'est pas «le chef» du Nouveau Front populaire, tacle Olivier Faure
«Si à chaque désaccord, il organise une purge comme il a déjà pu le faire dans son propre parti, il finira tout seul», a pointé le premier secrétaire du Parti socialiste dans un entretien à La Dépêche.
Jean-Luc Mélenchon, qui accuse les socialistes de «forfaiture» après leur refus de censurer le gouvernement jeudi, «n'est pas le chef du Nouveau Front populaire», souligne le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dans un entretien à La Dépêche, ce 18 janvier.
19 janvier
Qui dit dimanche dit entretiens politiques. Invité de RTL et Public Sénat ce 19 janvier, Jean-Luc Mélenchon en a profité pour régler ses comptes avec le Parti socialiste et l'ancien président de la République, François Hollande. L'union de la gauche semble de plus en plus fracturée, à l'approche du vote du budget.
« Rien ne peut se faire sans [les socialistes], ni contre eux », juge l’ancien président, redevenu député, alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a engagé une négociation avec le premier ministre, François Bayrou, plutôt que de censurer son gouvernement.
18 janvier
HufPost - En esquivant la censure, le Parti socialiste a-t-il (vraiment) sauvé François Bayrou ?
Si le Premier ministre a échappé à une première motion de censure, cela ne signifie pas que le PS a renoncé à utiliser cette arme. Explications.
Car non, un vote du groupe présidé par Boris Vallaud n’aurait en aucune façon provoqué la chute du gouvernement, puisque le RN (ostensiblement absent de l’hémicycle) avait annoncé son refus de voter la censure. Or, sans les voix du parti d’extrême droite, il est impossible de faire tomber un exécutif soutenu par le bloc central et son nouvel allié LR. Par ailleurs, le Parti socialiste n’a pas renoncé à censurer le gouvernement.
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon n’est « pas le chef » du Nouveau Front populaire et s’expose à finir « tout seul ». Olivier Faure défend l’autonomie du PS et son choix d’avoir noué un début de compromis avec François Bayrou et son gouvernement.
18 janvier
Le nouvel Obs - La non-censure de François Bayrou ou la petite rupture d’Olivier Faure
Analyse Après d’âpres débats, les députés PS ont finalement choisi de ne pas censurer le gouvernement. Et pris ainsi leurs distances avec La France insoumise qui les accuse de trahison.
Quelque chose a bougé à gauche ce jeudi 16 janvier. Après des débats parfois houleux, les députés du Parti socialiste (PS) ont finalement décidé de ne pas censurer François Bayrou, s’attirant aussitôt les foudres du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. Cette décision n’a pas été simple à prendre. Il a fallu d’ultimes concessions de la part du maire de Pau et plusieurs réunions parfois tendues pour y parvenir.
17 janvier
ASSEMBLEE•Le groupe socialiste, qui souhaite se détacher de la stratégie des insoumis, ne va pas voter la censure du gouvernement de François BayrouLe Figaro - Les députés socialistes ont décidé de ne pas censurer le premier ministre
Cette décision a été actée mercredi après-midi lors d’une réunion du groupe parlementaire et entérinée jeudi par le bureau national.
Au bout du suspense, les 66 députés socialistes ont décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. La décision a été prise au terme de plusieurs heures de discussions lors d’une réunion de groupe mercredi après-midi à l’Assemblée nationale, où une large majorité des participants s’est exprimée en faveur de la non-censure. «On a maintenu le doute sur notre position jusqu’au bout pour tenter d’obtenir davantage de Matignon», souffle un élu. Une stratégie payante puisqu’une lettre du premier ministre aux présidents de groupe parlementaire a lâché d’ultimes concessions aux socialistes jeudi à la mi-journée.
Huit députés socialistes ont voté la motion de censure déposée par La France insoumise et finalement rejetée jeudi 16 janvier. Une décision prise contre l’avis du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. Qui sont-ils ? On fait le point
16 janvier
Boris Vallaud s'exprime après la déclaration de politique générale de François Bayrou
Coup de gueule de Marine Tondelier sur le discours de politique générale de François Bayrou
"Tant que vous vous obstinerez à ne rien changer, nous n’aurons d’autre choix que censurer. "