Le premier secrétaire, réélu de justesse et sur fond d’accusations de fraude, a rencontré ses adversaires vaincus, lundi. Ils doivent se revoir d’ici à la fin de la semaine pendant le congrès de Marseille pour trouver un accord.
La crise n’en finit pas à la tête du Parti socialiste (PS). Alors que le premier secrétaire, Olivier Faure, a été réélu de justesse à la tête du parti après recomptage des voix et sur fond d’accusations de fraudes, ce dernier a annoncé, lundi 23 janvier, avoir proposé à ses adversaires battus, Nicolas-Mayer Rossignol et Hélène Geoffroy, une « direction collégiale ». Il s’est, en revanche, opposé à l’idée d’avoir « trois ou quatre premiers secrétaires » à la tête du parti à la rose.
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Nicolas Mayer-Rossignol conteste les résultats de la commission de récolement, qui a validé la victoire de dimanche d’Olivier Faure, lui donnant 51,09 % des voix, contre 48,91 % à son rival. Le maire de Rouen réclame la poursuite du recomptage et dénonce des « fraudes dignes d’un autre temps », ce que dément Olivier Faure.
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Invité de notre matinale, Nicolas Mayer-Rossignol est revenu sur les tensions autour de l’élection du Premier secrétaire qui s’est tenu la semaine dernière. Le concurrent d’Olivier Faure ne reconnaît pas l’élection de ce dernier à la tête du parti sans pour autant revendiquer la victoire. Il appelle à la constitution d’une véritable direction collégiale, sur la base des votes récoltés par chaque texte d’orientation dans une élection, elle, incontestée.