Solo et ambitieux, le député de la Somme est devenu, à La France insoumise, le «vilain petit canard à abattre». Son rôle de trublion est pourtant utile.
«Il est devenu le vilain petit canard à abattre», sourit un élu La France insoumise (LFI). «Il», c’est François Ruffin. On lui reproche de la jouer solo, quitte à écorner le collectif imposé par la vie de groupe. «Il fait des amendements tout seul, ça fatigue les copains. Il ne vient jamais aux réunions de groupe aussi, ça le fait chier», note notre parlementaire insoumis. Le cas Ruffin occupe l’espace médiatique : le député de la Somme tente de combler le vide laissé par un hypothétique retrait de Jean-Luc Mélenchon.
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