Les députés du Rassemblement national ont voté lundi en faveur de la motion de censure déposée par l'alliance de gauche.
Depuis que la motion de censure défendue par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à l’Assemblée nationale a aussi été votée par le Rassemblement national, le gouvernement accuse l’alliance de la gauche d’avoir réécrit son texte avant le vote pour pactiser avec les troupes de Marine Le Pen.
Fondation Jean Jaurès - Droit à la paresse contre droit au travail ?
La récente polémique au sein de la gauche autour du travail, des allocations sociales et de l’emploi a vu la convocation dans le débat public du Droit à la paresse1, texte le plus célèbre de Paul Lafargue. Au-delà de la controverse et pour saisir la portée de cet écrit, l’historien Gilles Candar le resitue dans le socialisme de son temps.
La polémique récente au sein de la gauche à propos du travail, des allocations sociales et de l’emploi illustre une fois de plus la difficulté de parler sérieusement par tweets, petites phrases ou courts billets. Chacun le sait, même si beaucoup se résignent aux formules expéditives, puisque l’objectif n’est pas toujours d’argumenter ou de discuter, mais parfois d’obtenir un succès d’impression ou d’imposer un slogan. Tant pis. Je souhaite ici revenir simplement sur un texte évoqué au cours de ces échanges médiatiques,
Observatoire des inégalités - La pauvreté se stabilise en France
Données 14 octobre 2022
La France compte cinq ou neuf millions de pauvres, selon la définition adoptée. La part de la population pauvre est stabilisée depuis le début des années 2000. Le nombre de pauvres augmente, car la population s’accroit.
La France compte 4,8 millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil de 60 %, selon les données 2020 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 7,6 % et dans le second, de 13,9 %. Quelle que soit la définition que l’on utilise, les niveaux sont importants.
Fondation Jean Jaurès - Vieillissement : et si on transformait les Ehpad en tiers-lieux ?
La crise liée à la Covid-19 et le scandale d’Orpéa ont mis en lumière les conditions de vie terribles de personnes âgées dans certaines maisons de retraite. Comment réinventer ces lieux et les sortir de l’isolement ? La philosophe Gabrielle Halpern propose de les ouvrir en les transformant en espaces d’échanges, d’apprentissage, de vie : bref, en tiers-lieux. Elle évoque sa réflexion dans cet entretien avec Roman Bornstein, responsable de projets à la Fondation Jean-Jaurès.
Cet épisode est le sixième d’une émission intitulée “L’avenir en trente propositions”. Institutions, transition énergétique, Europe, politique étrangère, éducation, pauvreté, égalité, pauvreté, identité ou encore sécurité, les Français et leurs élus doivent faire des choix alors qu’un nouveau quinquennat débute. Pour l’occasion, la Fondation Jean-Jaurès apporte sa contribution au débat en trente propositions réunies dans un podcast.
Observatoire des inégalités - À quels niveaux se situent les seuils de pauvreté en France
Données 17 octobre 2022
En France, le seuil de pauvreté est de 940 euros ou de 1 128 euros, selon qu’il est fixé à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian. Une personne est considérée comme pauvre lorsque ses revenus sont inférieurs.
Une personne vivant seule est considérée comme pauvre en France quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 940 euros ou à 1 128 euros, selon que l’on utilise le seuil de pauvreté fixé à 50 % ou 60 % du niveau de vie médian (données 2020, données communiquées mais non validées par l’Insee [1]). Ce niveau de vie médian correspond au montant pour lequel la moitié des personnes touche moins et l’autre moitié davantage (voir notre encadré méthodologique). Il est mesuré après impôts et prestations sociales. 14 % de la population vit moins que l’équivalent de 1 128 euros pour une personne et 8 % avec moins de 940 euros
Charlie - Cathos intégristes contre recherche médicale : la guerre des embryons
La Fondation Jérôme-Lejeune, tête de pont des anti-IVG, attaque systématiquement en justice les laboratoires qui font de la recherche médicale sur des embryons. Au nom d’une pseudo-défense de la vie, cette fondation, parée du statut « d’utilité publique », entrave les scientifiques dont les travaux servent précisément à sauver des vies humaines.
Il y a des combats très médiatisés et d’autres qui le sont moins. Les soldats du foetus font la « une » avec leurs manifs antiavortement. Mais ils mènent des combats tout aussi féroces en catimini. C’est le cas des procès récurrents intentés par la Fondation Jérôme-Lejeune à certains laboratoires.
Leurs bêtes noires sont les scientifiques qui mènent des recherches sur l’embryon ou les cellules souches embryonnaires. Ces recherches sont pourtant porteuses d’immenses espoirs, pour améliorer les fécondations in vitro, mais surtout pour développer des traitements contre un tas de maladies incurables.
Le Point - Parti socialiste : petit meurtre en famille
Dans « Autopsie du cadavre », le journaliste Olivier Pérou enquête sur les raisons de la débâcle du PS à la présidentielle. Et cherche le coupable.
Les meurtres en politique ont toujours fasciné. Il y a les meurtres réussis, comme celui de Chaban-Delmas par Chirac en 1974 ou celui de Giscard par le même Chirac, décidément tueur en série ; il y a les meurtres ratés, comme celui de Le Pen par Mégret en 1998 ou de Chirac par Séguin et Pasqua en 1990. Et il y a ceux qui passent complètement inaperçus. Olivier Pérou s'intéresse à l'un d'eux dans Autopsie d'un cadavre (Fayard). Le journaliste de L'Express se transforme en enquêteur dans un récit à la Agatha Christie avec la précision d'un procès-verbal. La victime : le Parti socialiste, tombé le 10 avril 2022 avec le pire score de son histoire (1,7 %). Les suspects : ils sont sept et ont tous de bons mobiles pour avoir tué une institution qui a structuré depuis 50 ans la politique française. « Il ne reste plus grand monde pour pleurer, ni électeurs à l'évidence, ni vieille garde non plus, ni ex-présidents, ni militant », constate l'auteur.