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La revue de presse du 15 au 22 avril

A LA UNE

Observatoire des inégalités - Ne pas voter Macron, c’est rester indifférent devant un déferlement de haine

Points de vue 15 avril 2022

Chaque voix en moins pour le président sortant augmentera le score de Marine Le Pen. S’abstenir revient à la soutenir. Le point de vue de Noam Leandri et de Louis Maurin, respectivement président et directeur de l’Observatoire des inégalités. Tribune extraite du journal Le Monde.

Chers abstentionnistes, le 24 avril 2022, quand vous aurez profité de votre dimanche pour vous promener plutôt que d’aller voter pour Emmanuel Macron, ayez une pensée émue pour Aziza et Karim, comme pour toutes celles et ceux qui, du fait de votre indifférence, emprunteront le chemin vers la frontière, guidés par Marine Le Pen. La présidente vous devra un grand merci. Chaque voix en moins pour Emmanuel Macron augmentera d’autant le score de la candidate du Rassemblement national (RN), que vous aurez donc soutenue.

UKRAINE

Entretien avec Julia Grignon
 
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les accusations de crimes de guerre se multiplient, et le droit international est très souvent invoqué pour dénoncer les actions de l’armée russe. La juriste Julia Grignon revient sur les spécificités du droit international humanitaire.
 
Julia Grignon est professeure agrégée de droit à l’Université Laval, spécialiste du droit des conflits armés. Elle est l’autrice de L’Applicabilité temporelle du droit international humanitaire (Schulthess/LGDJ, Genève, 2014) et de nombreux articles scientifiques. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Julia Grignon et les membres de son programme de recherche « Osons le DIH », analysent régulièrement divers aspects du conflit ukrainien à la lumière du droit international humanitaire, sur le blogue Quid Justitiae.

PRESIDENTIELLE

Le Figaro - PS : Olivier Faure obtient une majorité interne pour un dialogue avec les Insoumis aux législatives

Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».

«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).

Fondation Jean Jaurès - Marine Le Pen, une banalisation et une crédibilisation inachevées

Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la dixième vague vient de sortir.

Crédibilisation et banalisation sont les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen. Cette stratégie, entamée dès avant 2017 mais fortement amplifiée depuis lors, nécessitait de neutraliser les questions politiques en faisant évoluer les propositions les plus clivantes pour mieux s’appuyer sur une image personnelle retravaillée.

Le premier tour de l’élection présidentielle a constitué à l’évidence un succès électoral pour Marine Le Pen. Elle a résisté à l’irruption d’Éric Zemmour. Elle a progressé tout au long de la campagne – à la différence de 2012 et 2017. Elle a obtenu un score historique et bénéficie pour la première fois de réserves électorales.

Slate - Deuxième tour: à quoi joue l'électorat de Jean-Luc Mélenchon? Gaël Brustier

L'absence de choix est un choix, et comme tout choix il aura des effets. Les «insoumis» sont-ils en train de commettre une coûteuse erreur stratégique?

«Pas une voix pour Madame Le Pen», scandé par Jean-Luc Mélenchon plusieurs fois et clairement: le mot d'ordre initial des «insoumis» répond-il totalement aux enjeux présents? Il valide seulement ce soir-là le rapide passage à une autre bataille, celle des législatives, et un «enjambement» bien curieux du second de l'élection présidentielle.

Reporterre - Marine Le Pen, à l’extrême opposé de l’écologie

La candidate d’extrême-droite, chantre d’une écologie «  enracinée  », tente de verdir son programme nationaliste. Mais les prises de positions des élus du parti et les mesures productivistes qu’elle défend trahissent son opportunisme teinté de déni sur les enjeux environnementaux.

Écolo, Marine Le Pen ? La candidate d’extrême droite aimerait le faire croire. Sur son site, entre les dizaines de pages consacrées à la sécurité et à l’immigration, son équipe de campagne a glissé un livret sur l’environnement. La candidate y vante une écologie « positive », placée « au cœur du projet de renouveau national » et permettant à chacun de profiter d’une nature « belle, vivante et protégée ». De la poudre aux yeux, selon chercheurs et associatifs. Derrière son apologie d’une écologie « enracinée », la candidate défend un programme destructeur pour le vivant.

PS

Lyon Capitale - Législatives : le Parti socialiste n’abandonnera pas Villeurbanne

Après le cuisant échec d’Anne Hidalgo au premier tour de la présidentielle 2022, le parti à la rose n’a franchement pas la carrure d’un meneur de négociations en vue des législatives.

Le conseil national du Parti socialiste adoptait mardi soir une résolution proposant de discuter avec le reste de la gauche, dont la France Insoumise. Sauf que cette dernière boit du petit lait et refuse publiquement d’inclure le PS dans une éventuelle alliance, lui reprochant d’avoir été trop offensif et critique vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne.

Huffington Post - Législatives 2022: crispations au PS après la main tendue aux Insoumis

Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.

“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par Le HuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.

La veille, le Conseil national du PS avait pourtant acté l’ouverture des discussions avec les Insoumis. Et ces derniers sont en position d’ouverture: la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon veulent peser sur les cinq années à venir. Le député des Bouches-du-Rhône se rêve Premier ministre, et ce, quel que soit le vainqueur de la présidentielle.

Le Vent se lève - Cette gauche qui n’en finit pas de mourir

La sanction est tombée : Yannick Jadot n’a pas atteint le seuil des 5% de voix permettant le remboursement des frais de campagne et en est réduit à quémander des dons. Anne Hidalgo réussit l’exploit de diviser le score de Benoît Hamon par trois, à 1,74%, faisant découvrir au parti de François Hollande de nouveaux abysses. Il ne s’agit nullement d’un accident mais de l’aboutissement d’un processus de long terme. Pris en tenaille entre la radicalisation du bloc élitaire – qui s’est massivement tourné vers Emmanuel Macron – et la lassitude des classes populaires, ces deux partis ont peiné à exister ces derniers mois. Vestiges d’une époque où la polarisation de la société française n’avait pas atteint de tels degrés, le Parti socialiste (PS) et Europe Écologie Les Verts (EELV) semblent condamnés à se replier sur leurs bastions locaux et à abandonner toute ambition nationale.

Le journal du centre - Pour Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, "le PS du cycle d'Epinay est mort lors de cette élection"

Ce mardi, le Parti socialiste réunit son conseil national à Ivry-sur-Seine pour tirer le bilan de l’élection présidentielle, lors de laquelle Anne Hidalgo est arrivée en dixième position (1,7 %). Entretien avec Olivier Bianchi, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, à la veille de cette échéance.

Cinq ans après avoir laissé le pouvoir avec le départ de François Hollande de l’Élysée, le PS n’est plus que l’ombre du parti qu’il a été. Pour Olivier Bianchi, qui a porté le projet culturel de la candidate socialiste durant la campagne, son parti doit engager un profond travail intellectuel de refondation.

Le premier secrétaire du PS tend la main aux insoumis pour un «rassemblement» de la gauche en vue des législatives. Il critique aussi l’attitude récente de François Hollande, dont le rôle, selon lui, doit être celui d’un «passeur» et non d’un «empêcheur»

Olivier Faure interroge souvent : «Vous avez l’impression que je m’amuse depuis quatre ans ?» Façon de dire qu’il ne veut pas rester à la tête du Parti socialiste (PS) par plaisir mais par devoir. En mars, sentant venir le pire score de l’histoire du PS, il nous disait : «Pour reconstruire, il faut une victoire ou un échec suffisamment fort pour se remettre en question. Après la présidentielle, quand on aura touché le fond, ce sera le moment de le faire. Je ferai tout pour, j’espère qu’on me laissera faire.»

La Tribune,  Mathieu Fulla- Un effondrement socialiste qui vient de loin

ANALYSE. Le premier tour de l’élection présidentielle 2022 marque l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France. Par Mathieu Fulla, Sciences Po.

Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d'Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l'élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l'effondrement de l'une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l'impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d'Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.

Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.

HISTOIRE

Le Vent se lève - Éric Vuillard : « L’Histoire exige que nous prenions parti sur des faits »

Qu’est-ce qu’une littérature à la hauteur de l’époque ? Éric Vuillard en donne un certain ton. Ses récits s’efforcent d’accomplir l’intransigeante formule de Victor Hugo : « Il serait temps que l’histoire entrât dans la voie des aveux. » À l’inverse des écritures complaisantes, la sienne est enfiévrée et se refuse à la neutralité de façade. La critique s’en inquiète parfois – c’est qu’il ne faudrait pas que soudain l’émeute déborde du livre. Dans La Guerre des Pauvres (2020), qui remue le passé des premiers soulèvements de l’égalité, Éric Vuillard s’est pourtant promis de « raconter une victoire ». Il n’est en effet pas impossible que les injustices du présent contribuent à lever la grève des événements. Pour l’heure, il importe d’en trouver la trace dans les silences embarrassés des puissants. Éric Vuillard a découvert comment les faire entendre : les cabinets feutrés ont aussi leurs archives, reste à les exhumer. Entretien réalisé par Laëtitia Riss.

LES PRIMAIRES

Dans une élection présidentielle où tous les candidats désignés à l’issue de primaires, partisanes ou populaire, sont ceux qui font les moins bons scores, la question de l’utilité de ce mécanisme est constamment reposée.

Les primaires ont suscité une vague d’enthousiasme citoyen en renouvelant les processus de désignation des candidats à l’élection présidentielle et en régénérant les partis et la démocratie représentative. Elles s’imposent au croisement de l’efficacité électorale (régler l’épineuse question du leadership dans les partis) et de nouvelles exigences démocratiques (donner plus de pouvoir aux électeurs dans la définition de l’offre électorale). Ce processus de sélection apparaît dans les années 1990 en France, d’abord dans un format « fermé » (réservé aux adhérents) puis ouvert, aux sympathisants, dans un premier temps par les écologistes et les socialistes (2011-2012). La double victoire de François Hollande aux primaires puis à l’élection présidentielle constitue leur mythe fondateur. Sur la base de ce succès, la droite s’y rallie en 2016. Mais l’engouement fait rapidement place au désenchantement

Les deux « partis à primaires » (le Parti Socialiste -PS- et les Républicains -LR) n’ont pas réussi à se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle. La représentation dominante de la procédure se retourne par là même : de martingale de la victoire, les primaires deviennent une machine à perdre et « à radicaliser » aux effets jugés incontrôlables. Conçu comme un outil de régulation de la conflictualité partisane, le dispositif conduit à l’exacerber. Mais comment se passer des primaires, dans le cadre d’un scrutin uninominal comme l’élection présidentielle, quand aucune candidature ne s’impose naturellement ou quand une famille politique est divisée ?
 
LES RETRAITES

Alternatives Economiques - Réformer les retraites, arme de destruction du travail, Jean-Marie Harribey le

Juste quelques heures avant de connaître les résultats du premier tour de l'élection présidentielle, remettons une couche dans la critique du projet d'Emmanuel Macron de porter l'âge de la retraite à 65 ans. Avec mes amis Pierre Khalfa et Christiane Marty, nous avions publié dans Le Monde du 5 mars 2022 la tribune « Retraites : La réforme prévue tourne à nouveau le dos au progrès ». Nous avions présenté les éléments principaux qui permettent de comprendre l’acharnement du gouvernement et du patronat à vouloir réformer une fois de plus le système de retraites, cette fois-ci en reculant l’âge de la retraite à 65 ans avec une annulation de la décote à 67 ans. Je les rappelle rapidement avant de voir comment on pourrait faire autrement [1].

L'ALTERNATIVE

À propos de : Haud Guéguen et Laurent Jeanpierre, La perspective du possible. Comment penser ce qui peut nous arriver, et ce que nous pouvons faire, La Découverte

Un autre monde est-il possible ? Répondre à la question suppose au préalable qu’on se demande ce que « possible » peut signifier. Un retour aux classiques s’impose : d’Aristote à Bourdieu, nombreux sont les auteurs qui nous aident à comprendre ce que peut être une alternative.

« There Is No Alternative », avait coutume de dire Margaret Thatcher, clôturant ainsi d’un acronyme (TINA) l’horizon des possibles. La fin du socialisme réel et son corollaire apparent, la fin de la guerre froide, ont entretenu l’idée selon laquelle la notion d’émancipation ou, plus simplement, de changement volontaire suscité par l’action collective et orienté par un projet politique était devenue obsolète. La perspective d’un « capitalisme sans rival » selon la formule de Branko Milanovic a tendu à rendre difficilement concevable la notion même de transformation sociale. Le credo néolibéral a transformé les agents sociaux en entrepreneurs de soi-même, inattentifs au cours du monde et à la misère des autres.

LA LUTTE DES CLASSES

Hémisphère Gauche - Lecture – Le ménage à trois de la lutte des classes, classe moyenne salariée, prolétariat et capital, de Bruno Astarian et Robert Ferro1

La lutte des classes est-elle obsolète ? Jusqu’au mouvement des Gilets jaunes plus grand monde ne la mobilisait explicitement. Pourtant, en 2013, une enquête de l’Ifop2 montrait que 64 % des personnes interrogées estimaient qu’elle était une réalité de la société française : 20 points de plus que par rapport à 1967. Récemment, dans Les luttes de classes en France au XXIème siècle Emmanuel Todd3 a défendu la thèse selon laquelle la lutte des classes permet de comprendre la tendance lourde de notre époque : « Par ailleurs, il apparaît clairement que nous sommes à la fin d’un cycle ouvert en 1968. Ce cycle de cinquante ans fut admirable. Parmis ses acquis, définitifs, l’émancipation des femmes et de l’homosexualité. Mais il est clair que le nouveau cycle qui s’ouvre sera dominé par des problèmes économiques et, donc, l’affrontement des classes. Dans un tel contexte, la référence et un retour partiel à une représentation marxiste s’imposent.4 »

LES ALLIANCES

La Vie des Idées - La recomposition des alliances au XXIe siècle

Qu’est-ce qu’une alliance ? Pourquoi les pays s’allient-ils, quittent-ils des alliances, ou en fondent-ils de nouvelles ? Dans le contexte actuel de retour de la guerre et de compétition stratégique tant militaire qu’économique, l’analyse des mécanismes d’alliances n’a sans doute jamais été aussi cruciale.

À l’automne 2021, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie annonçaient, en grande pompe, la création d’une nouvelle alliance tripartite, surnommée AUKUS. Le projet comprenait un volet industriel important, notamment l’achat par le gouvernement australien de sous-marins nucléaires d’attaque fournis par Washington ou Londres, rompant de facto l’engagement pris en 2016 d’acquérir auprès de la France des sous-marins conventionnels. Les réactions françaises furent vives, le Quai d’Orsay rappelant, pour la première fois de son histoire, les ambassadeurs français à Washington et en Australie. Pourtant, malgré l’ampleur de la déception, en particulier dans les milieux industriels de défense français, la coopération militaire avec les États-Unis ne semble pas affectée, la Marine Nationale signant par exemple en décembre 2021 avec l’US Navy un partenariat structurant, d’une durée de vingt ans, visant à améliorer leur interopérabilité, et les États-Unis renforçant leur engagement au profit des opérations militaires françaises au Sahel.

LE CLIMAT

IDDRI - Quelle gouvernance de la transition écologique dans le contexte d’un nouveau mandat présidentiel ?

Présentation

Il est utile, avant que le scrutin présidentiel ne livre son verdict, de mettre en avant de nouvelles propositions sur la future gouvernance de la transition écologique. Pascal Canfin et Thierry Pech s’étaient livrés à cet exercice dans une note publiée par Terra Nova en novembre 20211 ; l’Iddri propose ici sa propre approche. Il convient de formuler une vision du souhaitable en prenant en compte les réalités existantes en termes d’organisation de la puissance publique et des collectivités territoriales.

Extrait

Sous la Ve République telle qu’elle fonctionne désormais, une gouvernance, si bien conçue soit elle, ne peut qu’accompagner et soutenir une volonté politique au sommet ; elle ne peut ni la remplacer ni en tenir lieu. Pour conduire la transition, une volonté politique affirmée notamment dans la déclaration de politique générale du Premier ministre qui suit les élections législatives et rappelée de façon continue est une condition indispensable.

« Si nous continuons comme ça, nous pouvons dire adieu à l’objectif de 1,5 °C. Celui de 2 °C pourrait aussi être hors d’atteinte »

Ce cri d’alarme lancé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors d’une conférence sur le développement durable organisée par The Economist à Londres le 21 mars 2022, ne peut que nous conforter dans le sentiment d’urgence qui a conduit l’Institut Rousseau à publier, il y a quelques jours, son rapport « 2 % pour 2°C ». Ce rapport montre que, pour la France, s’inscrire pleinement et de façon volontaire et irréprochable sur la trajectoire du respect des Accords de Paris est totalement réalisable.

Reporterre - Enquête — Nucléaire Le nucléaire n’est pas bon pour le climat

Portés par un puissant lobbying, les pronucléaires tentent de séduire l’opinion publique. « Le nucléaire n’émet pas de gaz carbonique », vraiment ? L’atome n’est ni anodin pour le climat, ni pour les citoyens. Enquête [1/5]

[1/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?

Reporterre - Enquête — Nucléaire Nucléaire : l’accident qui ne doit pas arriver

Les accidents nucléaires ont des conséquences dramatiques, malgré les dénégations des pronucléaires. En termes de décès et de maladies, mais aussi sur le plan économique et en laissant des zones contaminées pour des décennies. Enquête [2/5]

[2/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?

Reporterre - Enquête — Nucléaire Un accident nucléaire peut-il se produire en France ?

Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique... Les causes possibles d’accidents graves sont nombreuses. Et en France, les réacteurs vieillissants gérés par EDF, en difficulté financière, soulèvent cette crainte. Enquête [3/5]

[3/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?

Reporterre - Enquête — Nucléaire Relancer le nucléaire ? Une mauvaise affaire pour le climat

Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Une relance qui se base sur des hypothèses fragiles et risque de nous coûter cher. Enquête [4/5]

[4/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?

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