Le 29 mars dernier après un débat sur le plateau de Mediapart, j’ai été interpellé pour être sorti de mon rôle de chercheur en expliquant pourquoi, à cause de ses positions sur la guerre en Ukraine, je ne pouvais voter Mélenchon. Je m'efforce ici de dépersonnaliser le débat en montrant que la gauche est aussi victime du système politique présidentialiste qui pousse à attiser les différences.
À gauche, la campagne présidentielle, après avoir débuté en décembre-janvier comme un vaudeville, avec le retrait de la candidature d’Arnaud Montebourg, la volte-face d’Anne Hidalgo vis-à-vis de sa participation à la primaire populaire et la candidature surprise de Christiane Taubira, a viré au psychodrame depuis le début de la guerre en Ukraine.
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