La mobilisation autour de la disparition de la joueuse de tennis, Peng Shuai, qui a accusé de viol un haut dignitaire chinois, grandit. Le régime ne peut pas revendiquer l’organisation de compétitions internationales tout en continuant à faire taire les athlètes qui le dérangent.
En Chine, faire disparaître ceux qui ne sont pas dans la ligne du Parti communiste ou qui portent atteinte à ses intérêts est une pratique classique. Le fait que l’on soit sans nouvelles de la joueuse de tennis Peng Shuai, qui a accusé publiquement l’ancien vice-premier ministre Zhang Gaoli de l’avoir violée, montre une fois de plus que la Chine ne recule devant rien pour protéger ses dignitaires.
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La joueuse de tennis figure sur les photos officielles de l’événement, ainsi que sur deux vidéos publiées par un journaliste proche du pouvoir central chinois. Mais ces documents sont accueillis avec prudence par la communauté internationale.
Tandis que la pression internationale s’accentue pour obtenir des informations sur son état de santé, la star chinoise du tennis Peng Shuai est apparue sur des images diffusées dimanche 21 novembre par la Chine, la montrant lors d’un tournoi de tennis pour adolescents à Pékin, le Fila Kids Junior Tennis Challenger. Mais elle ne s’exprime pas sur sa situation et la diffusion des images par des journalistes des médias d’Etat coutumiers des manipulations laisse craindre qu’il ne s’agisse d’une mise en scène contrainte.