Malgré l’opportunité démographique actuelle qui permettrait de changer rapidement de modèle, le gouvernement laisse les intérêts privés définir le futur de l’agriculture. Les affairistes sont puissants et les citoyens s’accrochent.
La moitié des agriculteurs aujourd’hui en activité seront partis à la retraite dans dix ans. On sait qu’il nous faut prendre un virage agricole, en particulier à cause de l’urgence climatique. Le secteur est en effet responsable de 20 % des émissions de gaz à effet de serre, notamment à cause de sa dépendance aux engrais chimiques. Cultiver bio et paysan, sur des surfaces à taille plus humaine, et remplacer ainsi l’énergie fossile par la main d’œuvre, pour une production, qui plus est, orientée vers la qualité : c’est possible, surtout au moment des reprises d’exploitation.
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