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  • Idées d'été - Libé - Rapport : Génocide au Rwanda: la France responsable mais pas complice

    Le rapport de la commission Duclert sur l’extermination des Tutsis en 1994 a été remis à Emmanuel Macron vendredi. Les historiens pointent le rôle accablant de Paris et de responsables politiques, dont François Mitterrand.
     
    «Que ça vous plaise ou non, ce qui s’est passé au Rwanda fait partie de l’histoire de France», souligne l’un des personnages de Murambi, le livre des ossements, le roman que l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a consacré au génocide, en 1994, des Tutsis du Rwanda. De fait, c’est bien une «histoire rwandaise de la France» qu’évoque le rapport de la commission Duclert, utilisant d’ailleurs cette expression dans ses conclusions.
     
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    Rapport de la Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi (1990-1994) remis au Président de la République le 26 mars 2021 à Paris.

  • Héritiers de l’avenir : Pierre Moscovici

    La Fondation Jean-Jaurès recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Pierre Moscovici, ancien ministre, ancien commissaire européen, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation.

    Pierre Moscovici, aujourd'hui premier président de la Cour des comptes, fut ministre chargé des Affaires européennes (1997-2002) et ministre de l'Économie et des Finances (2012-2014), puis commissaire européen (2014-2020). Il revient dans cet entretien avec Émeric Bréhier sur son itinéraire au sein du Parti socialiste et ses différents mandats électoraux dans le Doubs. Engagé dans sa jeunesse à la LCR, il rejoint les socialistes dans les années 1980, intégrant le groupe des experts animé alors par Dominique Strauss-Kahn. En 1988, il est conseiller de Lionel Jospin au ministère de l'Éducation nationale, qui lui demande d'intégrer le secrétariat national du PS après le congrès de Rennes. En 1993, il entame une carrière politique locale dans le Doubs, devient conseiller général dès 1994, député en 1997, etc. Il revient longuement sur cet enracinement dans cette vieille terre industrielle dans laquelle il s'est durablement implanté. Dans la dernière partie de l'entretien, il aborde son engagement européen, partie totalement intégrante de son ADN politique.