La situation sanitaire de notre pays doit guider l'ensemble de nos décisions. Tout le reste est secondaire. Les projections des experts doivent tous nous alarmer. Chacun d'entre nous a sa part de responsabilité dans la victoire contre le virus.
Les données épidémiologiques sont connues. Les scientifiques ont déjà parlé. Les médecins hospitaliers ont d'ores et déjà fait part du risque imminent de saturation de leurs services. La décision appartient désormais au seul pouvoir politique.
La stratégie doit être claire pour être comprise et intégrée par l’ensemble de nos concitoyens. Les évolutions graduelles toutes les 24 heures sont anxiogènes et laissent penser que la situation n'est pas maîtrisée. Il faut aller droit au but. Les mesures de confinement doivent être annoncées au plus vite. Chaque journée perdue accroît les risques de propagation massive.
Dans ce contexte, organiser le second tour des élections municipales apparaîtrait comme lunaire. Il doit donc être différé.
S'agissant du premier tour, les résultats doivent être validés et sanctuarisés. Au-delà de la question électorale, c'est la crédibilité de la parole publique et de l'État qui est en jeu. On ne déplace pas les Français en pleine crise sanitaire pour leur expliquer ensuite qu’il s'agissait d'une simple répétition.
Dans cette épreuve, l’unité nationale est un impératif. Comme depuis le début de cette crise, nous ferons bloc avec l'ensemble de nos élus locaux dans cette guerre contre le covid-19.