24 janvier 2020
L’hostilité des Français au projet de loi sur les retraites est croissante. Au lieu de rechercher l’apaisement et le dialogue autour d’une réforme juste, le gouvernement a choisi de passer en force avec la présentation en Conseil des ministres d’un projet, sans évaluation réelle de ses conséquences ni éléments sur la nature de son financement.
Les impensés et les impasses sont si nombreux qu’un tiers du projet renvoie à des ordonnances. On demande au Parlement d’adopter en urgence un texte dont les fondamentaux seront connus après le vote.
La méthode est grossière. Ce n’est certes pas « la dictature » pour rentrer dans la polémique ouverte par le président mais c’est déjà une insulte à la démocratie.