Vous avez vu la déclaration de candidature de Cédric Vilani à la mairie de Paris..
Quelle chose étrange ! Un lyrisme habité qui faisait appel à l’âme de Paris, ville de liberté et de création d’art et d’histoire. Valini a cité pêle-mêle Gambetta proclamant la République, Kiki de Monparnasse, Baudelaire, Renaud, Montaigne, Rol-Tanguy. Sa lavallière, l’araignée à son revers, un grand col dur façon 18ème (siècle, pas arrondissement), son discours sur la nécessaire modernité, le plaçait hors du temps. Des mimiques, des gestes, le ton de sa voix... parfois perchée, rien n’était dans les canons de la politique. Faut-il succomber à ce charme étrange ou s’en effrayer ? Est-ce de l’audace maitrisée ou de la gaucherie ? C’est à la fois foutraque et politiquement millimétré.
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