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Fondation Jean Jaurès - « Ultra-gauche » : esquisse de généalogie d’un courant politique radical

Le terme même, « ultra-gauche », comme « gauchisme » auparavant, présente la particularité d’être une catégorie largement exogène, forgée et assignée par des acteurs extérieurs et souvent hostiles aux positions ainsi désignées. Qu’il s’agisse de concurrents politiques ou d’agents des forces de l’ordre, à bien des égards il s’agit d’un concept « policier », au sens que Jacques Rancière donne à la « police » : l’activité de gestion hétéronome du social par la catégorisation et l’assignation des places et des activités légitimes – ou, dans ce cas, illégitimes[1]. Il n’est donc pas étonnant que ses acteurs ne l’utilisent que de façon marginale, et lui préfèrent d’autres dénominations, d’ailleurs diverses : « gauche communiste », « communistes révolutionnaires », « communistes des conseils », « conseillistes », « marxistes libertaires », « communistes libertaires », « situationnistes », « autonomes », etc.

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