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  • L'Aurore - Note de lecture : Jake Sullivan et le retour espéré aux fondamentaux progressistes chez les Démocrates américains

    Jake Sullivan a été l’un des piliers de la campagne de Hillary Clinton en 2016. C’est un expert des relations internationales, domaine dans lequel il a travaillé auprès du président Barack Obama puis auprès du vice-président Joe Biden. Mais dans un papier récent publié Democracy Journal (20/06/2018, https://democracyjournal.org/arguments/the-new-old-democrats/), il aborde plus largement la question de la gauche américaine. Le titre donne une idée de ce que promeut désormais Sullivan : « The New Old Democrats » que le chapeau explicite ainsi : « Nous ne sommes plus dans les années 1990. Le peuple veut que le gouvernement résolve de grands problèmes. Voilà comment les Démocrates doivent répondre ».

    Il commence son essaie en rappelant que jusqu’au début des années 1980 les Républicains et les Démocrates s’entendaient sur l’idée selon laquelle un effort gouvernemental est nécessaire pour régler les grands problèmes auxquels la société fait face. Il rappelle notamment l’anecdote sur une loi de 1971 qui a failli passer et qui aurait offert un service universel de garde d’enfants. La loi avait quatre fois plus de soutiens dans les deux chambres américaines que d’opposants. Quatre fois plus ! Elle fut néanmoins rejetée à la dernière minute par Richard Nixon.

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  • Challenges - Motion de censure de gauche: Mélenchon salue une "ambiguïté levée" au PS

    Le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est félicité vendredi d'une "ambiguïté levée" sur la ligne politique au PS avec la décision de travailler à une motion de censure commune des trois groupes de gauche contre le gouvernement..... "Hier, le bureau national du PS a donné son accord pour une motion de censure. Bon, c'est bien et nous sommes très contents. D'autant que comme elle ne peut pas se déposer sans nous, nous voyons que c'en est fini du +ni-Macron, ni-Mélenchon", a poursuivi cet ancien candidat à la présidentielle.

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  • Le nouveau magazine littéraire, Thomas Legrand - Affaire Benalla : l'occasion (presque) gâchée pour Emmanuel Macron d'afficher une présidence (enfin) différente

    Pour Thomas Legrand, éditorialiste à France Inter, Emmanuel Macron lors de son intervention devant les élus LREM sur l'affaire Benalla a perdu une occasion de rompre avec ses prédécesseurs ... montrant ainsi qu'il est encore dans la fascination de lui-même.

    Ça avait bien commencé… Très « Nouveau Monde », très « République exemplaire », Emmanuel Macron refusait le vieux réflexe de l’irresponsabilité politique que tant de présidents de la Vème  avaient pratiqué avant lui, bien à l’abri de nos institutions si protectrices pour le chef de l’État. Le président, élu au suffrage universel direct, est le chef de l’exécutif. Un exécutif qui ne procède donc pas du pouvoir législatif. Cette spécificité fait de la France un régime dit « parlementaire rationalisé » qui permet, pratiquement, au président de n’avoir à répondre que devant le peuple, sous la forme et au rythme de son choix. Le parlement peut contrôler l’action du gouvernement mais, théoriquement, pas s’intéresser aux affaires qui touchent l’Élysée, puisque le président n’est pas responsable devant lui. La commission des Lois transformée, pour l’occasion, en commission d’enquête, fait donc un travail inédit et utile.

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