Le groupe PS va perdre des sièges lors des sénatoriales. La grogne des élus locaux donne de l’optimisme mais la division à gauche risque de compliquer le jeu. Le débat sur la ligne à tenir face à Macron – soutien constructif ou opposition – pourrait aboutir à la scission du groupe après l'élection.
Ce n’est pas un scoop : les sénatoriales s’annoncent sur le papier difficiles pour le PS. C’est la conséquence des municipales de 2014, qui s’étaient traduites pour les socialistes par la perte de nombreuses villes. Il faut avoir en tête que les sénatoriales sont en quelque sorte le troisième tour des municipales. 96% du corps électoral des grands électeurs élisant les sénateurs est composé des conseillers municipaux et de leurs délégués.
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