Pics de campagne (3/5). Le samedi 25 mars, l’état-major du Parti socialiste se retrouve dans un A310 de la République pour aller enterrer Henri Emmanuelli. Alors que certains s’apprêtent à rejoindre Macron, Benoît Hamon cherche sa place.
Coquetterie posthume ou ultime requête au pays qu’ils ont servi ? En disparaissant, les grands hommes politiques laissent une flopée d’instructions sur le déroulement de leurs obsèques, vissant au millimètre près l’hommage de leurs pairs. Ancien Premier ministre, Michel Rocard avait eu droit aux Invalides mais réclamé dans ses dernières volontés une autre cérémonie au Parti socialiste, rue de Solférino. Après avoir présidé l’Assemblée nationale, le PS et les Landes, Henri Emmanuelli avait, lui, prévu des bandas, ces fanfares festives du Sud-Ouest, au passage de son cercueil à Mont-de-Marsan.
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