La «souplesse» promise sur cette mesure contestée inquiète certains, qui craignent un désengagement financier de l’Etat. Et en pratique, bien des villes garderont la semaine de quatre jours et demi.
L’association des maires de France (AMF) hésite à se réjouir. La réforme des rythmes scolaires, emblématique mesure du quinquennat Hollande et très contestée à l’époque, ne sera plus obligatoire à compter de la prochaine rentrée. Pendant la campagne, Emmanuel Macron s’est engagé à redonner de la «souplesse» aux municipalités notamment dans l’application de cette réforme. Les communes, en «lien étroit» avec les écoles, auront désormais le choix : retourner à la semaine de quatre jours de classe, ou conserver le rythme de quatre jours et demi. Un décret est déjà prêt, assure l’entourage du Président, et devrait être publié cet été.
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