A force de vouloir rassembler les "progressistes" des deux bords, l'ancien ministre de l'Economie oublie de s'adresser aux perdants de la mondialisation. S'il évoque souvent leur "colère", cela sera-t-il suffisant pour battre Marine Le Pen ?
Sur le papier, les planètes semblent s'aligner pour Emmanuel Macron : de bons sondages l'annoncent qualifié au second tour, François Fillon est empêtré plus que jamais dans les mises en cause du Canard enchaîné, et Benoît Hamon a décidé de « conserver [son] cap » d'une campagne à gauche, freinant la dynamique autour de Jean-Luc Mélenchon.
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