Le ministre de l’intérieur assure que la mesure ne peut être mise en place, car elle obligerait à créer « un fichier des personnes contrôlées ». C’est faux.
Interrogé en réaction aux graves blessures infligées par un policier à Théo L., 22 ans, lors d’un contrôle d’identité à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 2 février, le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, a défendu le choix de déployer des caméras piétons pour éviter les incidents lors des interventions de police. Et écarté une nouvelle fois l’idée d’un récépissé de contrôle d’identité, en utilisant un argument : la constitution d’un fichier des personnes contrôlées qu’entraînerait la mise en place du reçu serait inacceptable selon lui.