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Jours tranquilles à Vichy, Par Paul Alliès

Les résultats obtenus dimanche par le Front National ont suscité une avalanche de commentaires politiques et savants. Leur tonalité dominante est qu’il ne faut pas injurier l’électorat du FN, qu’il faut entendre son message, que son expression est logique (ici, innombrables facteurs explicatifs). Et bien, non.

Pour beaucoup, la « percée » électorale des fans de Marine Le Pen serait du en bonne part au savoir-faire de celle-ci, à une « dédiabolisation » réussie de son parti. Les électeurs seraient comme aspirés par cette entreprise, presque des victimes. Ne sont-ils pas pauvres, démunis, peu diplômés, inquiets de leur déclassement, etc. ? On ne s’attardera pas sur cette sociologie, souvent paresseuse qui depuis bien longtemps affirme que les ouvriers, les chômeurs, les anciens électeurs communistes (etc.)  forment les gros bataillons des Le Pen. (Pour une bonne synthèse de ce qu’il en est, on lira « Les faux-semblants du Front National. Sociologie d’un parti politique »  édité par S. Crépon, A. Dézé, N. Mayer. aux Presses de Science Po. cette année).

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