Choc immense de l’attentat de Charlie Hebdo que l’on devrait plutôt qualifier de «massacre», comme l’observe Luz : des journalistes, des dessinateurs et des membres du journal abattus froidement pour, disent les tueurs, «venger le prophète» de l’affront d’avoir été représenté. A Paris, massacre méthodique d’auteurs pour des idées, des dessins, élimination (heureusement partielle) par les armes d’une rédaction, d’un journal. La France n’avait jamais connu cela. Elle avait bien connu des violences extrêmes invoquant la religion, il y a… quelques centaines d’années. Mais celles-ci semblaient lointaines, oubliées.
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