Retrouvez le dernier article de Jean Jaurès, paru dans L'Humanité le 31 juillet 1914.
Le contexte
A 21h40, le 31 juillet 1914, deux coups de feu retentissent dans Paris. Deux jours plus tard, en France comme en Allemagne, l’ordre est donné de mobilisation générale. Lorsque Jaurès tombe, assassiné, le dernier espoir des pacifistes français est anéanti. Seul défenseur encore actif en France de l’idée de paix européenne, Jaurès s’est battu jusqu’au bout.
Face à l’engrenage qui s’était mis en branle en juillet 1914, Jaurès avait tendu la main aux socialistes allemands, appelant à la grève générale européenne, sans succès. Cet engrenage se met en marche le 28 juin 1914, avec l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand, prince héritier de l’empire austro-hongrois, à Sarajevo. Vienne, soutenue par l’Allemagne, adresse un ultimatum à la Serbie, dont les courants nationalistes sont présumés responsables de l’assassinat.
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