Beaucoup de maires socialistes et communistes battus aux municipales de dimanche pourraient se retrouver dans l'aveu de Jean Jaurès exprimé le 11 mai 1898 dans La Dépêche (de Toulouse) au lendemain de son échec aux législatives.
« Sous le coup très sensible de la défaite, j'espère bien qu'il ne m'échappera aucune parole d'amertume ou de colère. Il est très douloureux pour moi d'être ainsi séparé des militants avec lesquels je luttai. Il m'est douloureux aussi de penser qu'une partie du peuple ouvrier et paysan, auquel j'ai donné cinq ans de ma vie, m'a rejeté. »
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