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Non Fiction - Ukraine : La partition n'est pas une solution

Du divorce de fait à la séparation de droit ?

La partition de l’Ukraine semble aujourd’hui possible. Pour certains, elle constituerait désormais l’issue inéluctable de la crise. Ses multiples divisions (linguistiques, culturelles, historiques, politiques, économiques ressassées à l’envi depuis quelques jours) mineraient le pays depuis son indépendance. Elles enveniment chaque échéance électorale : Leonid Koutchma n’a-t-il pas réussi « l’exploit » de se faire élire par l’Est en 1994 et par l’Ouest en 1999 ? Elles empoisonnent les événements marquants du pays : la révolution orange de 2004 n’a-t-elle pas mis aux prises l’est pro-russe et l’ouest pro-occidental ? Et elles menacent la paix du continent : l’Ukraine d’aujourd’hui ne se divise-t-elle pas entre partisans du partenariat avec l’Europe à Maidan et avocats de l’union douanière avec la Russie en Crimée et à Kharkiv ? Ces divisions culmineraient aujourd’hui dans un risque de guerre civile compliquée d’une intervention extérieure. Pour conjurer ce spectre, faut-il vider l’abcès et prendre acte du divorce ukrainien ?
Faut-il se résigner à l’évidence et fixer une frontière plutôt que de tracer une ligne de front ? Convient-il d’organiser une séparation de droit pour éviter les affres d’un divorce de fait ?

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