Le 17 janvier, la Commission des sondages a convoqué, dans ses locaux du conseil d’Etat, les responsables des principaux instituts. La demande d’explication portait sur la pertinence de leurs échantillons pour sonder les intentions de vote aux élections municipales. Au-delà des soupçons récurrents (et pour la plupart infondés) de manipulation de l’opinion, une vraie question d’ordre méthodologique se pose aux entreprises d’enquêtes d’opinion. Comme le démontre le texte ci-contre, les 18-24 ans y sont surreprésentés alors que leur inscription réelle sur les listes électorales est faible et qu’ils votent, par ailleurs, nettement moins que leurs aînés le jour du scrutin. le sérieux de la représentativité des fameux «quotas» est dès lors posé. A travers cette première contribution, Libération se propose d’ouvrir un débat qui est tout autant scientifique que politique.
Lire la suite
_________________________________________
_________________________________________