La gauche du Parti socialiste, en envoyant une lettre à l’ensemble des parlementaires socialistes pour demander un report de la réforme sur les retraites, a été au-delà du conservatisme foncier qui caractérise depuis un an ses positions. Elle a clairement montré son irresponsabilité face aux devoirs qu’implique et qu’impose l’exercice du pouvoir. Le député socialiste Christophe Caresche a parfaitement raison de mettre en cause le double refus qui traduit l’impensé de ce courant : refus de la réforme et refus d’affronter la réalité. Un parti politique n’est pas un syndicat de défense des intérêts acquis. Lorsqu’il est au pouvoir, il se doit de faire passer l’intérêt du pays avant ses petits intérêts de boutique. Tous les rapports sérieux montrent que la réforme des retraites est indispensable. Ce qu’il faut craindre aujourd’hui, ce n’est pas que le gouvernement fasse cette réforme mais qu’il ne la fasse pas assez profondément.
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