Voici donc ce que l’on pense, en Occident, de la situation égyptienne : une expérience démocratique était en marche, l’armée a voulu y mettre fin, elle a instrumentalisé le mécontentement populaire pour faire un coup d’Etat.
Et de se lamenter sur la naïveté du peuple égyptien, qui préfère se jeter dans la gueule du loup militaire, plutôt que de faire confiance au président islamiste qu’il a élu. Incapable de se plier au long apprentissage de la démocratie, le peuple égyptien aurait oublié tous les maux que l’armée lui a infligés…
Non, le peuple égyptien n’a pas oublié.
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