Si leur traduction politique semble aujourd’hui encore bien incertaine, les travaux de la commission Jospin ont fait ressurgir un débat sur le cumul des mandats dont la longévité politique dépasse celle des élus eux-mêmes. Le retour fréquent de cette question à l’agenda gouvernemental (souvent à la suite d’une alternance électorale), puis son ajournement ou son report lointain (ne parle-t-on pas désormais d’une échéance à 2017 ?) illustrent bien la capacité de résistance des principaux élus et de leurs associations. Ces derniers sont parvenus, au gré des réformes et indépendamment des clivages partisans, à préserver le «socle» du cumul : la possibilité d’associer mandat parlementaire et présidence d’un exécutif local.
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