Si la faute d’un homme pouvait avoir le mérite de faire un peu bouger les choses, il y aura de quoi, sinon remercier Jérôme Cahuzac, du moins se féliciter que grâce à lui le débat soit (r)ouvert. Il ne faudrait pas, cependant, qu’en légiférant sous le coup de l’émotion comme cela a été si souvent le cas ces dernières années, on assène un chapelet de propositions que l’on jettera ensuite aux oubliettes à la vitesse d’un virement swift. Notre démocratie souffre tant des promesses non tenues qu’elle pourrait bien, si l’on n’y prend garde, ne plus se souvenir de ce qu’elle est. Souvenirs. Il y a une vingtaine d’années, nous avions mis le doigt, Renaud Van Ruymbeke à Rennes, Thierry Rolland à Toulon et moi à Créteil, chacun dans notre coin, sur un compte bancaire suisse qui avait pour particularité d’alimenter à la fois Michel Reyt, c’est-à-dire le Parti socialiste, Maurice Arreckx, donc l’UDF, et Jean-Claude Méry, à savoir le RPR.
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