Il y a dix ans, le chancelier, Gerhard Schröder, prononçait un discours devant le Bundestag dans lequel il traçait les grandes lignes d’un programme connu sous le nom d’«Agenda 2010». On regroupe sous cette appellation l’ensemble des réformes néolibérales, antérieures ou postérieures à 2003, initiées par la coalition SPD-Verts : les baisses d’impôt pour les firmes et les ménages aisés, les retraites par capitalisation, l’allongement de l’âge de la retraite, la contribution (abandonnée depuis cette année) de 10 euros par trimestre par consultation médicale ou les réformes du marché du travail Hartz I à IV.
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