Plus de 100 000 personnes n’ont aucun domicile…Mais le « non-logement » prend également d’autres formes : cabanes dans les bois, squat, camping à l’année, bidonvilles, hébergement chez des amis ou de la famille, accueil dans des structures d’hébergement saturées… Extrait du rapport sur l’état du mal-logement 2013 de la Fondation Abbé Pierre.
De la figure du « sans-abri » à toutes les personnes sans domicile fixe, l’absence de logement personnel se manifeste tout d’abord de la manière la plus criante, au travers de toutes les situations de personnes contraintes de vivre à la rue : les « sans-abri » au sens de l’Insee, c’est-à-dire toutes les personnes qui ne disposent d’aucun lieu couvert pour se protéger des intempéries (pluie, froid) et dorment à l’extérieur (dans la rue, un jardin public…) ou un lieu non prévu pour l’habitation (cave, cage d’escalier, chantier, parking, centre commercial, grotte, tente, métro, gare…). Le dernier recensement de la population en 2006 a établi à 14 600 le nombre de personnes confrontées à cette forme extrême d’exclusion du logement (dont 13 700 en métropole). Un chiffre en augmentation par rapport au recensement de 1999 (9 000 personnes).
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