Etre historien c'est éclairer le présent avec la lumière du passé. Claude Lelièvre se prête à cet exercice avec un soupçon de malice en revenant sur l'histoire des rythmes scolaires et des grèves à l'éducation nationale...
Dès 2009, un rapport de l’inspection générale un an après la suppression de l’école le samedi matin ( et donc en plein ministère Darcos ) n’hésite pas à énumérer les effets néfastes de la nouvelle organisation de la semaine. La fatigue des enfants est désignée en premier, suivie du manque de temps pour les apprentissages ( « De l’avis général des enseignants, le temps manque pour faire tout le programme » ). Les conclusions du rapport soulignent que les enseignements artistiques et de découverte ( histoire-géographie ou sciences ) sont généralement sacrifiés au profit des ‘’fondamentaux’’( les mathématiques et le français ; ce qui alourdit d’autant les journées, est-il précisé ). Le rapport de l’inspection générale indique que « l’évolution souhaitable n’est pas dans le retour au samedi matin, mais dans la scolarisation du mercredi matin, en vue d’alléger la journée de travail ».
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