Par Yves Sintomer, professeur de science politique et chercheur au CSU-CRESPPA (CNRS/Université de Paris-VIII)
Le combat Fillon-Copé pour la présidence de l'UMP laisse pantois. Il rappelle l'élection contestée de la première secrétaire du Parti socialiste en 2008.
Après le dernier congrès du PS, qui a consterné les observateurs et nombre de militants, le psychodrame qui secoue la droite marque une nouvelle dégradation de la politique institutionnelle.
Si les "compagnons" et les "camarades" ne se font pas confiance mutuellement pour une chose aussi élémentaire que la non-manipulation des urnes, comment les citoyens pourraient-ils leur faire confiance pour diriger le pays en fonction de l'intérêt général ?
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