Tribune Dialogue social inexistant, absence de vision stratégique et politique, méconnaissance de nos conditions de travail : notre rôle, primordial pour la société, n'est pas reconnu...
Nous, directeurs des services pénitentiaires, sommes, au sein de notre administration, à peine 500 sur 34 147 personnes dont 25 387 affectées à la surveillance. Si nous ne sommes pas parmi ceux amenés à être le plus souvent au contact des détenus, nous vivons et pensons la prison à temps plein. Notre métier est difficile mais extraordinairement humain et passionnant. Nous l’aimons parce qu’il nous conduit à affronter un environnement complexe auquel nous cherchons à donner du sens ; une quête de sens liée à la place de la peine et de la prison dans notre société. Quelle est donc la colère de ces si discrets serviteurs de l’Etat que nous sommes ?
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