On peut s'interroger sur la décision de la commission Jospin sur la rénovation de la vie publique de rejeter le recours aux réseaux sociaux pour choisir l'envoi plus classique à chaque électeur d'un bulletin de parrainage. Dans cette affaire, le diable est bien sûr dans les détails, avec le seuil choisi pour avoir le droit d'être candidat, que la commission a fixé à 150 000 parrainages. Avec les réseaux sociaux, c'eût été trop peu ; avec un bulletin envoyé à chaque citoyen, c'est considérable.
L'effet de cette mesure telle qu'elle a été retenue pourrait être de diminuer nettement le nombre de candidats présents au premier tour de la présidentielle et d'éliminer de véritables courants politiques. On peut considérer comme raisonnable qu'entre un minimum de 1 sur 10 et un maximum de 1 sur 5 des électeurs se porteraient "parrains".
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