Depuis le premier mandat d’Ursula von der Leyen, en Europe, l’écologie a fait sa transition géopolitique — au risque de laisser derrière soi le Pacte vert ?
Pour Wopke Hoekstra, Commissaire au climat, au net zéro et à la croissance propre, il est possible d’articuler la compétitivité à l’écologie en faisant fonctionner la transition pour les classes moyennes — à condition de sortir d’une forme de naïveté.
Pour son second mandat, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a indiqué qu’elle souhaitait donner la priorité à la compétitivité. Votre portefeuille porte sur le climat. Ces deux objectifs sont-ils compatibles ?
La présidente von der Leyen a été un grand défenseur des politiques climatiques. Avec la Commission, sous son leadership, nous poursuivons l’action climatique à plein régime. Car on peut vouloir changer les politiques — la science, elle, ne changera pas. Le climat n’est pas un sujet que l’on pourrait choisir d’aborder un jour et d’ignorer un peu plus tard : on peut s’enfoncer la tête dans le sable pour un temps — lorsqu’on la sort, le problème est toujours là. Et le prix à payer, malheureusement, ne fera qu’augmenter.
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