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  • Observatoire des inégalités - Du lycée aux études supérieures : de moins en moins d’enfants d’ouvriers, de plus en plus d’enfants de cadres

    Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres supérieurs s’accroît. Il y a deux fois moins d’enfants d’ouvriers sur les bancs de l’université qu’au collège. Comment expliquer cette disparition ?

    Les inégalités sociales sont visibles dès les petites classes mais, peu ou prou, tous les élèves vont jusqu’en troisième. C’est ensuite que les milieux sociaux ne fréquentent plus les mêmes filières. Pour le mesurer, on peut observer l’évolution de la part des enfants de cadres et d’ouvriers au fil de l’avancée dans la scolarité. Progressivement, les premiers représentent une part croissante des élèves, alors que celle des seconds s’amenuise [1].

    Au lycée, les enfants de cadres sont surreprésentés dans les filières générales et technologiques (données 2023-2024, ministère de l’Éducation nationale). Ils regroupent 31,3 % des élèves de seconde contre 17,9 % pour les enfants d’ouvriers. En première et en terminale générales, on compte même 2,5 fois plus d’enfants de cadres (37,1 %) que d’enfants d’ouvriers (14,8 %). En CAP, au contraire, les enfants de cadres (4,8 % des élèves) sont six fois moins nombreux que les enfants d’ouvriers (31 %).

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