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Bientôt un an après le 7 octobre, la région est suspendue dans une situation étrange — la violence franchit toujours de nouveaux seuils mais sans se muer en guerre ouverte à l’échelle régionale. Entre l’Iran et Israël, comment expliquer cet équilibre dans l’escalade ?
Rencontre avec l’ancien ministre de la Culture libanais, ancien envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye et auteur de La Tentation de Mars. Guerre et paix au XXIe siècle (Fayard, 2024), Ghassan Salamé.
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Apartheid de genre. Le terme est de plus en plus utilisé pour désigner les guerres faites aux femmes à travers le monde par des régimes théocratiques, autoritaires. Comme en Iran où une étudiante, telle Mahsa Amini, peut mourir pour un cheveu qui déborde du voile obligatoire. Comme en Afghanistan où les talibans effacent méthodiquement les femmes au point de leur interdire désormais de parler, de chanter ou lire, à voix haute, en public, ceci, au nom d’une stricte interprétation de la charia, la loi islamique.
Depuis la prison d’Evin en Iran où elle croupit pour son combat féministe, la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi a exhorté lundi 16 septembre la communauté internationale à sortir du silence et de l’inaction pour que l’apartheid de genre soit reconnu comme un crime contre l’humanité. C'est le combat des invitées de notre émission
A l'Air libre, qui s'élèvent aussi contre l'instrumentalisation en Occident de la cause des femmes iraniennes et afghanes à des fins racistes. - Hamida Aman, journaliste, fondatrice de Radio Begum ; - Chela Noori, présidente de l’association Afghanes de France ; - Chowra Makaremi, anthropologue, chercheure au CNRS, réalisatrice ; - Chirinne Ardakani, membre du collectif Iran justice, avocate de la famille de la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi ; - Marzieh Hamidi, athlète afghane, réfugiée en France depuis 2021, victime d'un cyberharcèlement pour avoir dénoncé la terreur talibane