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  • Fondation Jean Jaurès - Héritiers de l’avenir : Daniel Vaillant

    La Fondation Jean-Jaurès recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Daniel Vaillant, ancien ministre, ancien député, ancien maire du 18e arrondissement de Paris, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation.

    Daniel Vaillant, ancien député-maire du 18e arrondissement de Paris, ancien ministre, confie ses souvenirs politiques dans cet entretien pour la Fondation Jean-Jaurès. Originaire de la Nièvre, il arrive enfant dans le 18e arrondissement de Paris, qu’il ne quittera jamais. Il adhère à la Convention des instituions républicaines alors dirigée à Paris par Claude Estier, en 1967. Il revient dans un premier temps sur l’implantation progressive des socialistes à Paris, dont la fédération est dominée par le CERES jusqu’en 1983, sur les luttes internes et les combats électoraux menés. En 1978, la « bande des 4 » se forme, à la suite d’une rencontre fortuite à l’origine, mais qui sera synonyme d’une amitié durable avec Claude Estier, Lionel Jospin et Bertrand Delanoë. En 1995, il est le second de Lionel Jospin pour préparer le parti aux futures élections, et il est un des artisans de la gauche plurielle. Il accompagne Bertrand Delanoë dans sa conquête et la gestion de Paris.

  • Universités populaires # 5 - Michel Husson - Revenu universel et salaire à vie

    Michel Husson est un économiste et statisticien travaillant à l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, et spécialisé sur la question de l’emploi. Il a été membre du PSU et de la LCR. Il est également membre de la fondation Copernic, ainsi que du Conseil scientifique d’ATTAC. Il a participé à la création de l’association « Agir ensemble contre le chômage » (« AC! »).

  • Institut Rousseau - Le bitcoin, mirage monétaire et désastre écologique par Jean-Michel Servet

    Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs grâce à sa gestion par une technologie plutôt que par une puissance centralisée (État et Banque centrale d’une part, banques commerciales de l’autre)[2]. Il serait « un outil crucial de libération individuelle face à un État omniprésent » (Lars 2021). Sa promesse était qu’il deviendrait une monnaie tant aux échelons nationaux qu’international et contrebalancerait, voire dépasserait, le monopole banco-financier des paiements. Chacun pourrait contribuer à partir de son ordinateur personnel à ce système décentralisé et ce système diminuerait même les coûts de transactions pour ses utilisateurs. Surtout, il mobiliserait un esprit à la fois communautaire[3] et pionnier. Le bitcoin aurait (re)fait de la monnaie un bien libre et un commun (Dupré, Ponsot, Servet 2015 ; Servet 2021a).