DERNIERE HEURE
A quelques jours du second tour des élections régionales, le rapport de force politique, en Provence Alpes Côte d’Azur, apparaît marqué par l’incertitude.
La liste conduite par Renaud Muselier émerge en tête des intentions de vote avec 51% contre 49% en faveur du Rassemblement National. Thierry Mariani parvient à resserrer l’écart avec la liste de la majorité régionale quand en 2015 Marion Maréchal Le Pen avait été plus largement devancée au second tour (45.2% vs 54.8 pour Christian Estrosi).
IFOP - L’indicateur de participation au second tour des élections régionales
A quelques jours du second tour des élections régionales, l’indicateur de participation Ifop pour le JDD vient confirmer le cycle abstentionniste que connaît notre pays.
En effet, 64% des électeurs n’envisagent pas de voter dimanche prochain, soit 30,5 millions de Français inscrits sur les listes électorales. Comparée à l’abstention historique mesurée dimanche 20 juin au premier tour, on observe un léger regain d’à peine 3 points, bien inférieur à la progression de la participation de l’ordre de 8 points enregistrée entre les deux tours du précédent scrutin régional.
Une enquête Ifop-Fiducial réalisée pour Le Figaro et LCI donne le président LR sortant vainqueur au second tour (51%) avec une très faible avance sur son concurrent du RN (49%).
Libé - Huchon, Valls... Une bien triste clarification
L’ancien président PS de la région Ile-de-France et l’ex-Premier ministre ont tous deux appelé, ce jeudi, à voter pour Valérie Pécresse dimanche plutôt que pour l’union de la gauche emmenée par l’écologiste Julien Bayou, soutenu par les socialistes. Une trahison de leur famille politique d’origine.
Marianne - S'allier avec La France Insoumise ? Chez les socialistes, du "oui mais" au "non"
Ligne rouge
Combinaison gagnante ou trio infernal ? En Île-de-France la gauche parie sur l'accord de second tour entre Julien Bayou (EELV), Audrey Pulvar (PS) et Clémentine Autain (LFI) pour renverser Valérie Pécresse. Pendant que certains se félicitent de cette union, d'autres s'inquiètent d'une alliance contre nature. Entre ces deux positions, des socialistes tentent l'équilibre : soutenir les rapprochements avec LFI tout en tapant sur Jean-Luc Mélenchon.
CNews - Régionales en Île-de-France : Valérie Pécresse largement en tête du second tour
Sans sourciller, Valérie Pécresse trace sa route vers sa réélection, en obtenant à nouveau la tête du podium des intentions de vote pour le second tour des élections régionales, selon le dernier sondage OpinionWay / CNEWS pour la région Ile-de-France. Dévoilé ce jeudi 24 juin, il a été réalisé du 22 au 23 juin 2021 auprès de 1.056 électeurs franciliens.
Pour le second tour des élections régionales, trois candidats sont opposés (Laurent Wauquiez, Fabienne Grébert et Andrea Kotarac), et chacun espère que la participation décollera, et que ça lui sera favorable.
Mais l'issue du scrutin pourrait bien être largement bouclée. Si l'on en croit le premier sondage de l'entre-deux tours publié ce jeudi par CNEWS et commandé à Opinion Way, Laurent Wauquiez l'emporterait avec 58% d'intentions de vote. Le président LR sortant de la collectivité obtiendrait une large majorité et les sièges qui vont avec face à Fabienne Grébert
Entre qualifications directes, fusions de listes, retraits et éliminations pour ceux qui n’ont pas trouvé d’alliés, voici le rapport de force pour le second tour des élections régionales.
Le Monde, éditorial - Elections régionales : le désengagement démocratique
Dimanche, 66,73 % des électeurs ont choisi de bouder les urnes, soit une abstention record pour une élection de la Ve République. Pour enrayer ce phénomène, une forte campagne civique, doublée de réelles initiatives, pour simplifier les modalités du vote, s’impose.
Libé - Régionales 2021 : la carte des résultats du premier tour
Régionales : taille des communes, taux d’abstention, part des retraités… Les résultats par variables socio-démographiques
Marqués par une abstention record, les résultats du premier tour montrent une prime aux sortants et la déroute des listes soutenues par La République en marche.
«Libération» a mis au point un outil pour explorer les résultats du premier tour des élections régionales suivant la composition de l’électorat.
Les présidents sortants des conseils régionaux sont presque tous en bonne position pour être réélus. Au niveau national, la droite LR est arrivée en tête, tandis que le parti du président n’a pas su convaincre les électeurs.
Après un premier tour marqué par une abstention record - seul un électeur sur trois s’est déplacé dimanche -, une large prime aux sortants et un recul net du Rassemblement national, les négociations se poursuivent en vue du deuxième tour, dimanche prochain.
La présidente sortante (PS) de la région Occitanie est arrivée largement en tête du premier tour avec 39,57 % des voix, devant le RN (22,61 %).
1. Martres-Tolosane
C’est dans ce petit village de Haute-Garonne d’un peu plus de 2 000 habitants que Carole Delga a passé son enfance. « J’ai été élevée par ma grand-mère avec beaucoup d’amour. J’ai eu une enfance merveilleuse, se souvient-elle. On n’avait pas beaucoup de sous, mais j’étais très aimée. J’allais à l’école maternelle quand j’en avais envie. J’étais une petite fille très libre, je suis une femme libre. »
«Nous ferons notre devoir», a expliqué le premier secrétaire du Parti socialiste dimanche soir sur TF1.
La droite est largement en tête, la gauche résiste, le RN recule et la majorité subit un sérieux revers. Retrouvez en direct les résultats dans votre région.
Libé - Direct - Régionales : les résultats région par région
Suivez tout au long de la journée le premier tour en direct avec Libération. Ces élections régionales et départementales 2021 ont été reportées de mars à juin à cause de la pandémie. Les derniers bureaux de vote ont fermé à 20 heures. Les premières tendances se dessinent, ainsi qu’une abstention record.
A LA UNE
Observatoire des inégalités - Crise sanitaire et inégalités : un premier bilan
Analyses 2 juin 2021
En quoi la crise sanitaire et économique déclenchée par la pandémie de Covid-19 est-elle inégalitaire ? Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, livre un premier bilan des effets de la crise en cours. Un dossier complet.
La France est touchée par la crise la plus grave qu’elle ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale. En 2020, son activité économique a reculé de plus de 8 %. Comme toutes les crises, celle-ci frappe d’abord les moins protégés, ceux qui ont dû se confiner dans les logements les plus exigus, les enfants qui n’ont pas d’ordinateur à la maison, ni de parents diplômés pour les aider. Une partie de la population précaire, déjà fragile et inquiète, l’est encore plus aujourd’hui. Le chômage frappe d’abord les salariés en contrat court, surtout les moins qualifiés. Malgré les compensations mises en place par l’État, une partie des indépendants a aussi été fortement touchée.
REGIONALES
L'arrière-cour - Régionales : Najat Vallaud-Belkacem la joue comme Biden
Conseillère régionale et vice-présidente adjointe à la culture sous Jean-Jack Queyranne, conseillère générale du Rhône, adjointe à la mairie de Lyon, porte-parole de Ségolène Royal, ministre des Droits des femmes et de l’Éducation sous François Hollande… Les rouages, Najat Vallaud-Belkacem les connaît, et la Région, elle sait comment elle fonctionne. On « ne la [lui] fait pas », c’est elle-même qui le dit. Alors, après une pause « pour prendre du recul en politique », la candidate tête de liste du Parti socialiste se relance dans le match, bien décidée à reprendre la Région à un Laurent Wauquiez « scandaleux et catastrophique ». Avec des envies américaines à la Biden, elle se dit prête à mettre dehors un « mini-Trump » et son « système qui ne fonctionne plus ». Enquête et entretien signés Romane Guigue et illustrés par Jibé.
L'ancien patron des Républicains a multiplié les publicités pour faire connaître sa nouvelle collectivité, quitte à irriter ses opposants, qui dénoncent un mélange des genres au service de sa réélection.
Entre la Maurienne et la combe de Savoie, Laurent Wauquiez file à toute vitesse en direction du village d'Aiton. Le président-candidat de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) est en plein marathon électoral, montre de course vissée au poignet. Ce jeudi 3 juin, les conditions météorologiques et politiques sont au beau fixe. Le bleu clair domine la vallée et les sondages pour les élections régionales. A l'entrée de la commune, la couleur fétiche de l'éphémère président du parti Les Républicains (LR) s'affiche de nouveau sur un panneau flambant neuf : "La région aide ses communes", peut-on lire sous le logo de la puissante collectivité.
La Croix - Régionales 2021 : en Bourgogne-Franche-Comté, la gauche socialiste joue sa survie
La recomposition politique continue de déstabiliser la gauche. La Bourgogne-Franche-Comté est un bon observatoire de la fragilité du parti socialiste qui y joue sa survie.
Il y a tout juste cinquante ans, le 11 juin 1971, débutait le congrès d’Épinay (Seine-Saint-Denis) qui marque la naissance d’un Parti socialiste unifié. François Mitterrand réussit à rassembler une famille politique éclatée, jusqu’à la victoire de 1981. « Aujourd’hui, ce qui se passe en Bourgogne-Franche-Comté est révélateur de la fin d’un cycle », résume l’historien Jean Vigreux, directeur de la maison des sciences de l’homme de Dijon (Côte d’Or).
Les gauches ont scellé un accord unique en France, derrière la tête de liste écologiste Karima Delli, pour reprendre une place dans l’hémicycle du conseil régional. Cette union EELV-PS-PCF-LFI n’a guère de chance d’être dupliquée pour soutenir un candidat commun à l’élection présidentielle en 2022.
« C’est fait ! clamait le communiqué publié le 11 mars. Nous, Europe Écologie-Les Verts, France insoumise, Parti socialiste et Parti communiste français, faisons union pour les élections régionales » dans les Hauts-de-France (1). Tous se rangeaient alors derrière la tête de liste écologiste, la députée européenne Karima Delli, 42 ans, qui a grandi à Tourcoing.
RWANDA
Télos - Michel Rocard et le Rwanda, Vincent Duclert, 9 juin 2021
L’engagement de la France au Rwanda de 1990 à 1993 s’est défini par un soutien sans faille à un régime raciste, corrompu et violent qui se transformera en un implacable pouvoir génocidaire responsable de l’extermination des Tutsi en 1994. Ces faits n’interrogent pas seulement les institutions de la République mais aussi le Parti socialiste, dont les dirigeants occupaient les plus hautes fonctions d’Etat. La position singulière de Michel Rocard, écarté des décisions avant de s’investir sur le sujet et de prendre des positions très fermes, permet de mieux lire ce qui apparaît aujourd’hui comme une ligne de faille déjà ancienne au sein du socialisme français.
Premier ministre jusqu’en 1991, Michel Rocard était tenu par ses fonctions à en connaître des affaires françaises au Rwanda. Mais il fut exclu de toute décision dans cette politique à la fois militaire, diplomatique et africaine. L’engagement français au Rwanda est une décision des responsables de l’Elysée, le Président de la République entouré de son état-major particulier et de la cellule africaine, et de certains échelons des Armées et de la diplomatie.
EPINAY
Slate - Le congrès d'Épinay, cinquante ans d'une leçon de politique oubliée, Gaël Brustier
Entrée dans une période qui ressemble à un crépuscule, la gauche française rêve tout haut d'un «nouvel Épinay». Un songe qui fait l'impasse sur la signification politique du congrès de 1971.
Épinay reste une référence dans notre histoire politique contemporaine, mais la signification du congrès fondateur du Parti socialiste (PS) est largement oubliée ou passée sous silence aujourd'hui.
La vulgate militante relative au congrès d'Épinay réduit l'événement à un récit simpliste, ôtant toute signification historique au congrès de ce qui était encore le Nouveau Parti socialiste (NPS) d'Alain Savary. En effet, l'imaginaire résiduel des gauches tend à borner Épinay à l'annonce faite aux socialistes par François Mitterrand de leur victoire prochaine, et à la sublime habileté qui aurait été la sienne.
Il y a 50 ans, les 11, 12 et 13 juin 1971, se tenait le congrès d'Epinay, marquant la renaissance d'un Parti socialiste unifié sous l'égide de François Mitterrand, leader charismatique, qui redonna de l'espoir à la gauche en faisant du PS une machine à gagner le pouvoir, jusqu'à la victoire de 1981.
"On s'est dit que personne ne nous empêcherait de gagner un jour", se remémore auprès de l'AFP l'ex-ministre Pierre Joxe, mitterrandien de la première heure et l'un des principaux acteurs du congrès.
Le futur premier président socialiste de la Ve République réussit à Epinay (Seine-Saint-Denis) à rassembler une famille politique éclatée en une multitude de chapelles se paralysant les unes les autres. Commençait alors une longue marche qui devait ramener la gauche au pouvoir en 1981, après 23 ans de règne sans partage de la droite. En 1971, le Front populaire de 1936, dominé par la figure tutélaire du socialiste Léon Blum, était un lointain souvenir, aussi exaltant fut-il, pour une gauche que le passage à Matignon, vingt ans plus tard, du discret Guy Mollet, Premier ministre de 1956 à 1957, n'avait pas réussir à revigorer.
L'HOPITAL
Le Monde - Une vingtaine d’élus de gauche en appellent à un référendum sur l’hôpital
Les élus de gauche demandent « un financement à hauteur des besoins » de l’hôpital, regrettant les faibles réponses du gouvernement à ce problème.
Une vingtaine d’élus locaux, principalement socialistes, dont la maire de Paris, Anne Hidalgo, appellent à la tenue d’un « vrai débat sur la politique à mener pour l’hôpital » par le biais d’un référendum d’initiative partagée (RIP) déjà lancé, dans Le Journal du dimanche du 13 juin.
LA DEMOCRATIE
Telos - Réflexions sur la démocratie délibérative, Dominique Schnapper
Sur l’état de la réflexion, Loïc Blondeaux et Bernard Manin nous offrent une mise au point sur Le Tournant délibératif de la démocratie[1]. Si l’on donne à la délibération un sens qu’on peut qualifier de faible, toute démocratie est délibérative puisque les citoyens sont libres de, ou même sont invités à, débattre sur les sujets politiques en privé, dans les associations (qu’ils peuvent librement créer), les partis politiques, les syndicats, les médias (et Internet en a multiplié les occasions de manière exponentielle) et finalement, last but not least, choisir leurs gouvernants par leur vote. Aussi n’est-ce pas dans ce sens faible que le « tournant » de la délibération est traité par ses théoriciens, ils s’interrogent pour analyser ou pour prôner une modalité nouvelle de la démocratie, la démocratie délibérative, dont la légitimité ne serait plus seulement fondée sur l’élection, mais sur la délibération.
Telos - La démocratie, otage des algorithmes, Jean-Louis Missika, Henri Verdier
Il s’appelle Brad Parscale, ancien responsable de la campagne numérique de Donald Trump. Dans une interview au Guardian, il explique qu’il publiait en moyenne « 50 000 à 60 000 variantes d’un message publicitaire sur Facebook, chaque jour ». Lawrence Lessig nous demande de nous arrêter un instant sur ce chiffre. Seule une machine peut produire 50 000 variations d’une publicité chaque jour. Pour Lessig, Parscale utilisait une technologie, qui est devenue classique, où l’intelligence artificielle fabrique des messages qui produisent les réponses voulues par l’émetteur. L’objectif de ces milliers de micro-variations est de trouver, pour chaque lecteur, la formulation la plus efficace pour provoquer une réaction : un don, un clic, un like, un partage, ou bien sûr un vote.
Pendant le mandat du président d'Auvergne-Rhône-Alpes - autoproclamé défenseur du monde rural - les aides à l’installation pour les agriculteurs, distribuées par la région mais financées en grande partie par l’Europe, ont sensiblement augmenté. En vain ? Le nombre de fermes en activité a continué de décroître selon les chiffres compilés par Mediacités.
Dans les travées du salon de l’Agriculture, à Paris, ou dans celles du sommet de l’élevage, à Clermont-Ferrand, il ne rechigne jamais à « tâter le cul des vaches », pour reprendre l’expression chiraquienne. À la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’auvergnat Laurent Wauquiez s’est érigé en défenseur du monde agricole (en surjouant souvent l’opposition entre ruraux et citadins). Mais de la posture aux actes, quel bilan tirer de son mandat en matière d’agriculture ?
Quarante ans après la loi sur le prix unique du livre, une proposition de loi débattue ce mardi au Sénat entend réglementer les frais de port du livre pour résorber la concurrence déloyale des grandes plateformes vis-à-vis des libraires indépendants.
Amazon et les plateformes de commerce en ligne pourront-ils encore proposer des frais de port à un centime pour les ventes de livres ? Quarante ans après la loi Lang sur le prix unique du livre, la sénatrice LR de l’Essonne Laure Darcos souhaite instaurer une équité quant aux frais de livraison, pour éviter la concurrence déloyale des géants du e-commerce. Le texte, débattu ce mardi au Sénat, est très attendu par nombre de libraires indépendants qui dénoncent depuis des années un détournement de l’esprit de la loi Lang.
L'Obs - Régionales 2021 : Audrey Pulvar veut créer une banque publique d’investissement
Cette banque devra « soutenir les artisans, les TPE et les PME », en priorité ceux « qui s’engagent dans une démarche écoresponsable, sociale et de production locale », promet la candidate du PS aux élections régionales en Ile-de-France les 20 et 27 juin.
Audrey Pulvar, candidate du PS aux élections régionales en Ile-de-France les 20 et 27 juin, entend créer si elle est élue une banque publique d’investissement pour « la conversion écologique et l’emploi local », explique-t-elle dans le « JDD » ce dimanche.
UTOPIE
Reporterre - À Findhorn en Ecosse, l’utopie écolo est devenue réalité
Depuis plus de cinquante ans, un village écossais de cinq cents habitants fait figure de modèle : autosuffisant en alimentation, sans pesticides, avec éoliennes peintes et panneaux solaires... Prochaine étape : la neutralité carbone.
Findhorn (Écosse), reportage
Lorsqu’en 1962, le couple d’Anglais Eileen et Peter Caddy, leurs trois enfants, ainsi que leur amie canadienne Dorothy Maclean, s’installèrent dans une caravane située sur un terrain vague de la côte nord-est de l’Écosse, ils n’avaient pas en tête de fonder une communauté. À l’époque, les trois comparses, tout juste licenciés de l’hôtel de Cluny Hill tout proche, se retrouvaient sans logement. Vivant de maigres allocations sociales, le trio décida de démarrer un potager pour subvenir à ses besoins. Sans rien connaître du jardinage mais connectée avec les esprits de la nature, assure-t-elle, la petite troupe réussit à faire pousser quantité de légumes sur cette terre réputée infertile. La légende du projet Findhorn était née.
MIGRANTS
Après une période de mise à l’abri systématique, la Métropole de Lyon remet à la rue, depuis début mai, les jeunes migrants dont la minorité est contestée. Une trentaine d’entre eux ont trouvé refuge dans un campement dressé sur les pelouses d’un square de la Croix-Rousse (4ème arr.).
Sur le plateau de la Croix-Rousse (4ème arr. de Lyon), le square du général Gustave Ferrié a des allures de camping improvisé. Depuis plus d’une semaine, des jeunes migrants originaires pour la plupart d’Afrique subsaharienne y dorment dans des tentes, faute d’hébergement.
La première nuit, vendredi 28 mai, il y avait 16 jeunes étrangers dans ce campement dressé dans le square. Ce lundi 7 juin, ils sont 27 à dormir dans les tentes, et 20 logés à droite et à gauche chez des habitant·es de Lyon. Chaque jour qui passe voit une nouvelle tente s’ajouter aux autres.
IRAN
Le scrutin, prévu à la mi-juin, déterminera l'attitude de la République islamique à l'international et prépare, en coulisses, la succession d'Ali Khamenei.
Le 18 juin prochain, les Iraniens sont appelés aux urnes. La décision du Conseil des gardiens de la Constitution de ne valider la candidature d'aucun des réformateurs proches du président sortant Hassan Rohani, ni même celle du pragmatique Ali Larijani, pourtant proche conseiller du Guide suprême Ali Khamenei, a créé la surprise et l'indignation au sein de la population.
L'élimination de tout potentiel rival au candidat ultra-conservateur Ebrahim Raïssi laisse penser à la victoire de l'aile dure du régime. Désillusionnée et asphyxiée par la crise économique et les sanctions internationales, une partie de la population iranienne appelle au boycott de cette élection présidentielle, et les sondages estiment que l'abstention atteindra des records.