La grande distribution étend son empire sur le commerce bio, sans souci de la terre, des gaz à effet de serre, ou des travailleurs qu’elle emploie. Le commerce indépendant doit résister, alerte l’auteur de cette tribune, et sauver « l’esprit bio ». Une charte de « totale biodiversité » pourrait l’y aider.
Thomas Besnier est gérant d’un magasin bio indépendant.
Dès le début des années 1960, des alertes mondiales ont été données quant aux conséquences sur la santé et l’environnement de l’agriculture intensive et ses pesticides. En France, l’association Nature et Progrès a vu le jour en 1964, et créé le premier cahier des charges de l’agriculture biologique en 1972-1973 – un an avant la première campagne écologiste pour la présidentielle, incarnée par l’agronome René Dumont.
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