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Telos - Mais où est passé le «peuple de gauche» ? Gérard Grunberg et Jean-Louis Missika

L’électeur de gauche semble appartenir à une espèce en voie de disparition. Après l’effacement à la fin du vingtième siècle de l’électeur communiste, perdu dans les limbes de l’abstention et du vote d’extrême-droite, on assiste à celui de l’électeur socialiste, évaporé un jour d’avril 2017. Cette disparition est-elle provisoire ou définitive ? La présidentielle de 2017 est-elle un accident ou un big bang ? Le clivage gauche droite est-il obsolète et devons-nous partir à la recherche de nouveaux clivages plus pertinents ?  Pour répondre à ces questions, il faut d’abord s’intéresser aux pérégrinations de l’électeur de gauche, d’une présidentielle l’autre.

..... Le vote s’articule toujours à des rapports sociaux, des affinités politiques, des valeurs morales, mais la liberté que s’autorise l’électeur dans l’agencement de ces différentes dimensions a considérablement grandi. Ainsi les électeurs de gauche comme de droite n’ont pas disparu, ils se sont émancipés des partis, ils naviguent à vue entre leurs convictions, leurs valeurs et leurs expériences de vie. L’offre et le climat politiques influencent davantage leurs choix. Et leur nombre a décliné au rythme de la croissance des électeurs qui se reconnaissent dans les nouveaux clivages.

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