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  • PS - Une alimentation de qualité pour tous les Européens !

    La fin de semaine dernière a été marquée par le vote de deux textes importants concernant notre alimentation. 
     
    La premier est le rapport d’Olga Sehnalova (députée tchèque, membre du groupe des Socialistes et Démocrates) sur la lutte contre la qualité différenciée des produits vendus en fonction de l’endroit où l’on se trouve dans l’Union européenne, adopté au Parlement européen ce jeudi 13 septembre, à une large majorité. Les députés européens exigent un travail commun des 28 États membres et de la Commission européenne pour une meilleure coopération transfrontalière et un partage de données plus efficace sur ces produits. 
     
    Comme l’a rappelé à cette occasion Eric Andrieu, vice-président des sociaux-démocrates européens, député européen français, « Il ne devrait pas y avoir plusieurs Europe, avec des citoyens de première et de seconde zone ». « Il est fondamental de lutter contre le double niveau de qualité au sein de l’espace européen ! ». 
     
    Ce constat vaut pour l’Europe continentale mais également pour l’Europe océanique, c’est-à-dire pour les territoires ultramarins ! En effet, ces territoires sont particulièrement concernés par ce phénomène à travers le déversement des produits dits de « dégagement », qui sont un danger pour nos territoires ultramarins, tant pour la santé de nos habitants que pour nos filières locales, in fine pour l’emploi.
     
    Le second est le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible (ou Egalim) voté dans la nuit de vendredi à samedi à l’Assemblée nationale en nouvel examen. Le groupe des députés socialistes et apparentés a proposé des amendements dans le même esprit afin que soient appliquées les mêmes règles dans les Outremer qu’en Hexagone. La majorité parlementaire ne les a pas adoptés, à l’image de nombreux autres propositions relatives à la santé des consommateurs ou à la protection de l’environnement. Ce texte est désormais bien loin des conclusions des États généraux de l’alimentation.