Les « circuits courts » sont le plus souvent appréhendés à travers les enjeux de développement durable. Isabelle Laudier et Philippe Serizier montrent qu’ils peuvent sous certaines conditions constituer un levier pour un développement territorial intégré.
Les politiques et les procédures mises en place en faveur de la « croissance verte » reposent généralement sur des approches sectorielles et verticales, fondées sur l’innovation technologique et l’élévation des compétences, selon des processus d’émergence de nouvelles « filières vertes ». Dans ces démarches, le territoire est la plupart du temps, un simple périmètre géographique ou institutionnel, ce qui explique que la complémentarité globale des ressources ne soit pas prise en compte, dans ce qui pourrait être une vision d’optimisation économique du territoire.