Pour la quasi-totalité des économistes, la monnaie unique européenne est un échec. Reste qu'en sortir coûterait des milliards. (Par Paul-Adrien Hyppolite et David Amiel)
L’euro, tel qu’il a été conçu dans les années 1990, est un échec. Dans les années de relative prospérité qui ont suivi sa naissance, il a amplifié les divergences entre les économies européennes. L’existence d’un taux d’intérêt nominal unique a favorisé l’afflux de capitaux vers les pays du sud et la constitution de bulles financières : ici sur la dette publique, là sur l’immobilier ou sur la consommation des ménages. Le maintien d’un taux de change commun élevé a accentué la désindustrialisation de certaines économies au détriment d’autres.
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