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Jospin et le bonapartisme: l'aveugle et le paralytique.

14 mars 2014 |  Par Paul Alliès

 

L'ancien Premier ministre vient de publier un ouvrage au titre prometteur: "Le Mal Napoléonien" (Le Seuil) qui se veut une contribution à la démystification de cette figure tutélaire de l'histoire politique française. Une entreprise ô combien opportune mais hélas complètement ratée sur le double registre du caractère populaire du bonapartisme et de sa reproduction dans l'essence même de la V° République.

D'abord, l'Histoire. Lionel Jospin est comme fasciné par elle au point que son opus est un long récit qui court sur deux siècles, allant jusqu'à des détails parfois inutiles à la démonstration. Mais quelle démonstration ? Chercher "simplement à estimer si une telle épopée a servi les intérêts de la France. La réponse est clairement non" (p.129). Réponse quelque peu tirée par les cheveux pour ce qui est de la "Constitution administrative"  toujours en place pour l'essentiel (les lois de Pluviose et Ventose de l'An VIII précédant de plusieurs mois le coup d'Etat et la Constitution politique "courte et obscure" du 25 décembre 1799). La critique est  plus convaincante pour mesurer les désastres de la guerre en Europe que l'Empire mena au détriment du printemps des peuples. Le problème est que cette question manque l'objectif de la compréhension du bonapartisme comme culture politique installée durablement en France et exportée de par le monde, de l'Egypte de Nasser à l'Argentine de Péron (plus sérieusement que dans les "populismes" actuels qui tracassent l'auteur)

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