Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • OFCE - La BCE doit-elle s’inquiéter de l’augmentation récente de l’inflation ?

    En août 2021, l’inflation dans la zone euro a atteint 3 % en glissement annuel. Un tel niveau n’avait pas été observé depuis novembre 2011 et dépasse la cible de 2 % que s’est fixée la BCE. Cette dynamique récente est en partie tirée par le prix du pétrole mais on observe dans le même temps un rebond de l’inflation sous-jacente, qui exclut du calcul les indices des prix de l’énergie et du secteur alimentaire. L’inflation aux États-Unis renoue également avec des niveaux qui n’avaient pas été observés depuis plusieurs années, ce qui y alimente le débat sur un potentiel retour du risque inflationniste. De par leur mandat orienté vers la stabilité des prix, il est légitime que les banques centrales s’interrogent sur les sources de ce retour de l’inflation. Dans un document récent en vue de la préparation du Dialogue monétaire entre le Parlement européen et la BCE, nous discutons cependant du caractère temporaire plutôt que permanent de cet épisode d’inflation.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Reporterre - L’air de rien, RTE défend une France nucléaire

    RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité haute tension, a présenté six scénarios de production d’électricité pour 2050. Si tous prévoient d’atteindre la « neutralité carbone », la moitié font la part belle au nucléaire. Mais RTE n’a retenu qu’une hypothèse, sans étudier la trajectoire « sobriété ». Ce tour de passe-passe est critiqué par les écologistes.

    RTE a présenté ses six scénarios de production d’électricité pour 2050, lundi 25 octobre à Paris. Chacun de ces « Futurs énergétiques 2050 », tels que les a intitulés le responsable du Réseau de transport d’électricité haute tension dans l’Hexagone, prévoit d’atteindre la neutralité carbone — c’est-à-dire un équilibre parfait entre les émissions de gaz à effet de serre et leur absorption par des puits de carbone tels que la forêt, les sols, etc. —, conformément aux engagements climatiques de la France.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

     

  • Institut Rousseau - Vers une privatisation de la Banque de France ?

    François Villeroy de Galhau a été nommé gouverneur de la Banque de France en novembre 2015 après une mission d’étude de quelques mois destiné à faire oublier que, jusqu’en avril 2015, il était le numéro 3 de BNP Paribas. Cette nomination avait soulevé des objections de la part de nombreux économistes[1]. Il est désormais en passe d’être reconduit à la tête de la Banque de France par Emmanuel Macron[2].

    Sa nomination a pourtant fait l’objet, tant dans le monde financier et économique qu’en interne, de très fortes critiques du fait des conflits d’intérêt qu’elle soulevait ; son expérience, son réseau, sa vision des choses, son état d’esprit risquait de l’amener à défendre les intérêts du secteur bancaire plutôt que ceux de la collectivité. La Banque de France est en effet par plusieurs de ses missions et attributions la « banque des banques » et son gouverneur est le président du Collège de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), organisme chargé du contrôle des banques. Sa reconduction, en 2021, pose les mêmes questions au regard de l’analyse de son action.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________