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La Vie dees Idées - L’avant-garde situationniste : une analyse sociologique

Dissous en 1972, le mouvement situationniste continue de fasciner. Éric Brun passe au crible de l’analyse sociologique la courte vie de l’Internationale Situationniste. En soutenant la thèse de l’avant-garde, l’ouvrage ne brise que partiellement le mythe forgé autour de Guy Debord.

Recensé : Éric Brun, Les situationnistes. Une avant-garde totale (1950-1972), Paris, CNRS Éditions, 2014, 454 p. 25 €.
 

De tous les courants d’idées révélés par les années 1968, le mouvement situationniste a sans doute la plus longue et la plus riche postérité. Son projet révolutionnaire fut conçu par son leader Guy Debord (1931-1994) comme une réponse aux échecs à la fois des marxistes et des avant-gardes artistiques, de Dada aux Lettristes. Depuis son autodissolution en 1972, il a nourri plusieurs générations de militants, d’intellectuels, d’artistes qui se sont appuyés sur ses textes pour critiquer radicalement ce qui fait la modernité de nos sociétés : la subversion dans l’art – de Dada aux happenings –, les conceptions de la ville héritées de Le Corbusier, le consumérisme de biens matériels et de loisirs, le système de représentation médiatique, etc.

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